La ville de Clermont-Ferrand, était l’une des rares villes de cette taille, en France, à ne pas disposer d’un lieu majeur dédié à la culture. Était, car fin 2017, la première pierre de la Comédie de Clermont-Ferrand était posée. Dessiné par Eduardo Souto de Moura, lauréat du prix Pritzker en 2011. Le lieu est certifié Scène nationale. Et disposera d’une salle de 850 places à leur ouverture, au printemps 2020. Les travaux comprenant la rénovation et la réutilisation en hall d’accueil de l’ancienne gare routière. Une réalisation de Valentin Vigneron dans les années 1960. Un site classé.
Outre la scène principale et le hall, l’ensemble comptera aussi une brasserie. Et une salle dite de “tous les possibles” : cube transformable en une seconde scène, un lieu d’exposition et de conférence, voire en boîte de nuit. L’ensemble de ces lieux, notamment le hall d’accueil, la salle transformable et la brasserie étant toutes équipées de plancher chauffant.
Trois coulages de 1 000 m2 chacun
« Au total, il y avait 3 000 m2 de planchers chauffants à eau chaude à couvrir ». Explique Vincent Quenin, Pdg de Technisol, entreprise chargée du coulage des chapes fluides. De larges espaces à couvrir, alors que le chantier grouille de corps de métiers. Equipant notamment les différents lieux, dont l’avancement n’était pas homogène. « Le coulage a été réalisé en trois fois. Nous étions tributaires de la pose du dispositif de chauffage. Qui lui, a aussi, été tributaire des différents aléas d’un chantier de cette taille. Et avec autant d’espaces techniques différents. » La chape choisie est bien entendu la Texol/Knauf.
L’habituelle composante des chantiers réalisés par les centrales mobiles de Technisol. « Nous avons réalisé trois coulages de 1 000 m2 à chaque fois, sans arrêt de coulage pour chacune de ces opérations. Pour cela, quatre de nos camions étaient dépêchés sur place. Chacun d’entre eux a une capacité de 300 m3, le 4e camion permettait donc d’avoir une marge de sécurité. Pas moins de dix collaborateurs, divisés en quatre équipes, étaient sur place à chaque période de coulage. »
Un chantier vitrine
La chape, une C20 F4, est donc produite et coulée sur place, en flux continu. « Cela nous permet une plus grande liberté dans nos plannings. » Un avantage dans un chantier tel que celui de la Comédie, en plein centre urbain. « La chape Texol/Knauf nous a aussi permis d’éviter les joints de fractionnement, les problèmes de laitance et la tâche fastidieuse du ponçage. »
Une chape qui est de plus en plus utilisée dans des chantiers d’envergure. « Au début de notre histoire, nous traitions plutôt des maisons et des logements collectifs. Aujourd’hui, et je pense que c’est une tendance générale pour tous les chapistes. Nous sommes régulièrement consultés pour des chantiers bien plus gros. Et travailler sur des opérations comme celle de la Comédie nous sert aussi d’excellente vitrine. Puisque c’est, actuellement, le chantier majeur dans la région. »