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Réaliser sa chape traditionnelle

Avant de se lancer dans la réalisation d’une chape traditionnelle, il convient de faire un bilan de ses compétences. Réaliser une chape demande un certain savoir-faire… Couler une chape peut être complexe. Etre à plusieurs personnes sur un projet de ce type est un avantage considérable.

Pour déterminer la quantité de matériaux nécessaire, il faut calculer le volume de chape à couler. Rien de plus simple, il faut faire une multiplication : la longueur de la pièce par la largeur de la pièce, par l’épaisseur de la future chape. Attention, chaque dimension doit être établie en mètre. Par exemple : 5 m x 3,50 m x 0,15 m (soit une épaisseur de 15 cm). Résultat : 2,65 m3.

Ensuite, pour préparer 1 m3 de chape traditionnelle, il faut prévoir 2 t de sable et environ 300 kg de ciment. A ce mélange, il faudra ajouter de l’eau, ceci en fonction de l’humidité du sable. Une fois l’opération exécutée, si en tentant de former une boule dans votre main, celle-ci s’effrite, cela confirme un léger manque d’eau.

Bien entendu, il est indispensable d’adapter la quantité de matériaux (sable, ciment et eau) au volume d’une gâchée, c’est-à-dire à la capacité de malaxage de la bétonnière. On trouve des bétonnières de 280 l de volume utile chez les loueurs de matériels. Dans ce contexte, une gâchée de chape va nécessiter 560 kg de sable (2 000 x 0,28) et 84 kg de ciment (300 x 0,28), soit entre 2 et 3 sacs de ciment en fonction de leur poids.

Le matériel

Du côté du petit matériel, il faut se munir d’un niveau à bulle, d’une truelle, d’une pelle, d’un mètre ruban, d’un cutter, de tasseaux, ainsi que d’une règle de maçon. Ces éléments sont indispensables pour assurer la mise en œuvre de la chape traditionnelle. Et pour sa préparation, il est conseillé de disposer d’une bétonnière de chantier et d’une brouette.

La préparation

Commencer par nettoyer le support et prévoir les emplacements des matériels, notamment la bétonnière, ainsi que le cheminement de la brouette. Sans oublier de protéger les zones à ne pas salir.

Il faut aussi faire les repérages de niveau de la pièce. Avec le mètre ruban et le niveau à bulle, marquer le niveau fini de la chape. Ne pas oublier de prendre en compte l’épaisseur d’isolant placé sous la chape, s’il y a lieu. Il est utile de repérer également le niveau fini du carrelage.

Bien vérifier que le niveau fini du projet n’entre pas en collision avec les passages de porte. Sans quoi, vous serez bon pour raboter tous les bas de porte…

Enfin, il faut poser le film polyane en commençant par les bandes de désolidarisation périphériques. Les marques de mesure seront d’une grande aide. Il faut particulièrement insister sur les coins. Après les bandes, le film peut être placé au cœur de la pièce.

La mise en œuvre d’une chape traditionnelle

Il est important de maîtriser la technique avant de se lancer dans la mise en oeuvre d'une chape traditionnelle. [©ACPresse]
Il est important de maîtriser la technique avant de se lancer dans la mise en oeuvre d’une chape traditionnelle. [©ACPresse]
La première étape du coulage d’une chape traditionnelle consiste à poser le treillis du carreleur sur le film polyane. Il existe des treillis en rouleau ou en feuille, le choix se fera en fonction des préférences du poseur. Il faut recouvrir toute la surface du sol, en superposant les treillis. Ces éléments seront ensuite attachés entre eux.

Il est temps de commencer à couler la chape. Toujours commencer à l’opposé de la voie de sortie de la pièce, afin de ne pas se retrouver coincé dans un angle de la pièce.

Le long du mur du fond, une bande de chape est disposée à la pelle, jusqu’au niveau des repères. Lissée à la truelle, cette première bande servira de repère pour la suite de l’avancée.

Placer les tasseaux au niveau fin de la chape, dans le sens de coulage pour faciliter le tirage. Une fois les tasseaux en place, il faut poser le mortier (c’est-à-dire la chape), en commençant toujours par un côté et en remplissant toute la largeur. A l’aide de la règle de maçon, appuyée sur les tasseaux, il ne reste plus qu’à tirer la chape. Combler les éventuels trous en les remplissant à l’aide de la truelle. Lisser régulièrement à l’aide de la truelle. Tirer la règle à deux facilite la manœuvre.

A l’avancée, retirer les tasseaux, remplir les vides qu’ils ont laissés, lisser et replacer les tasseaux pour continuer d’avancer.

Il est important de lisser la surface de la chape de manière régulière à la truelle, de combler et de corriger les éventuels défauts au moment du coulage. Une chape se coule en une seule fois, et les différences de niveau sont difficilement rattrapables.

Le séchage de la chape traditionnelle

Il faut éviter de marcher sur une chape en séchage pendant 5 j. Même si elle paraît sèche en surface, son processus de durcissement n’est pas terminé. La pose du revêtement ne pourra pas intervenir avant 3 semaines, seuil de prise définitive du mortier. Attention, une chape traditionnelle n’est pas destinée à rester nue, même si sa surface est très belle car elle a été réalisée avec soin.

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