Depuis une petite année maintenant, les chapes fluides Vicat prennent une nouvelle dimension. Renommée Flexiperf Chape Fluides, l’offre rayonne, pour l’essentiel, autour de la ligne “ciment”, le métier de base du groupe rhônalpin. Sous DTA du CSTB, la solution se divise en quatre variantes : classique, fibrée métal, fibrée synthétique ou fibrée composite. A quoi s’ajoute la version spécifique dite “HPC”, c’est-à-dire “hors planchers chauffants”, qui bénéficie de son propre DTA. Et l’anhydrite ? « Elle fait aussi partie de l’offre des chapes fluides, mais reste disponible sur peu d’unités de production », confirme Estelle Rodot-Chazal, chef de marché Sols de Béton Vicat. Et de poursuivre : « A ce niveau, nous avons opté pour un partenaire unique, afin de proposer l’offre anhydrite la plus complète à nos applicateurs. » A savoir Anhydritec, dont la largeur de gamme est, aujourd’hui, la plus importante. De quoi permettre à Béton Vicat de proposer un large choix à ses clients.
En parallèle de cette remise à plat de l’offre anhydrite, Béton Vicat a engagé un programme de recherche, en vue de la mise au point d’une nouvelle chape fluide, qui entrera dans la famille des solutions à base de “liants spéciaux”, comme le définit le CSTB. En interne, le choix s’est porté sur le ciment sulfo-alumineux Alpenat, le dernier-né de la gamme.
Un réseau dénommé Solflex
Cette nouvelle chape, permettra à Béton Vicat de proposer à ses applicateurs une offre différenciante. Elle intégrera d’ailleurs quelques raffinements de formulation et de fonctionnalités comme de grands fractionnements et un séchage identique à celui de la chape ciment… « L’objectif de mise sur le marché est, pour le moment, figé au premier semestre 2018 », confirme Estelle Rodot-Chazal.
La future chape Vicat s’inscrit ainsi dans l’orientation de stratégie générale du groupe, qui tend à proposer davantage de produits à valeur ajoutée. Pour appuyer le développement de son activité “chapes fluides”, Béton Vicat a aussi mis un coup d’accélérateur sur son réseau d’applicateurs agréés. Le premier acte a été de lui donner un nom. « Nous l’avons baptisé “Solflex” il y a tout juste un an. A cette occasion, nous avons mis en place un programme de fidélisation, et surtout, renforcé l’accompagnement bien au-delà de la formation inhérente à chaque nouvel entrant », conclut Estelle Rodot-Chazal. A présent, le sentiment d’appartenance à une communauté est beaucoup plus fort et valorisé. La dernière étape du développement va consister à étoffer ce réseau, qui compte, pour l’heure, une centaine d’applicateurs. Sachant que le parc BPE de Vicat compte quelque 143 installations, la marge de progression est pour le moins importante.
Frédéric Gluzicki