Pour un immeuble de bureau en R+3, Edycem a fait jouer la proximité de son site de production de Boufféré, Montaigu-Vendée (85). Au programme, bétons bas carbone et décoratifs, et aussi nouvelle chape Kalkiss Premium. Un coulage effectué par les équipes de Guillaume Dugast, gérant de Baticeram.
« Ce nouveau siège était le candidat idéal pour utiliser la nouvelle chape Kalkiss Premium, explique le dirigeant. L’une des qualités principales de cette chape est l’agrandissement des surfaces de fractionnement (jusqu’à 100 m2). Et nous étions sur un chantier en R+3 avec de grands plateaux. Cette caractéristique prenait donc tout son sens. » Le bâtiment en R+3 demandait 200 m2 de chape en alternance avec des bétons décoratifs au rez-de-chaussée, 400 m2 sur les R+1 et R+2. Et enfin, 220 m2 pour le R+3. Le tout sans planchers chauffants.
Kalkiss Premium sans cure
« Il n’y avait pas vraiment de difficultés techniques. Au rez-de-chaussée, les zones de chapes ont été mélangées avec les bétons décoratifs. Il a donc fallu faire attention aux nombreux arrêts de coulage. Pour le reste, nous avons posé sur toutes les surfaces un isolant TMS de Soprema. De 100 mm d’épaisseur au RDC et de 30 mm pour les étages. Nous avons d’ailleurs fait livrer directement les matériaux d’isolation au R+3 par grue, pour limiter les tâches. » Pour les coulages, Baticeram s’est appuyé sur une équipe de trois personnes, équipées d’une pompe VM20CL d’AM3P.
Outre l’accès direct à la centrale de Boufferé-Montaigu, le chantier a bénéficié aussi de l’autre qualité de la chape Kalkiss Premium, à savoir l’absence de cure. « Le fait de supprimer cette dernière procure un double avantage. D’une part, lors du coulage, les compagnons n’ont pas besoin de porter le pulvérisateur dans le dos. Pour la pénibilité, c’est un sacré plus… Ensuite, il n’y a pas besoin de ponçage, donc personne n’a besoin de repasser sur le chantier pour effectuer cette tâche. Ce qui libère de la place dans le planning. Sans même parler de l’inconfort du ponçage en lui-même. » Une pénibilité moindre qui a convaincu Baticeram, en réflexion permanente sur l’amélioration des conditions de travail de ses ouvriers.
Une adoption organisée dans le temps
« Nous avons fait le choix de faire rentrer cette Kalkiss Premium à notre gamme quotidienne de chapes utilisées. Elle permet à la fois un gain de productivité, mais aussi une économie pénibilité. Cependant, nous n’allons pas le faire de façon brusque et soudaine. D’abord, parce que nous faisons des choix de fournisseurs en fonction de la proximité des centrales. Et que la Kalkiss Premium n’est pas disponible partout. »
Pour le moment, la nouvelle chape d’Edycem est proposée dans sept centrales du réseau, mais le déploiement va se poursuivre. « Il s’agit aussi d’un choix pour une organisation interne. Nous avons un compagnon qui est préposé aux tâches de ponçage et aux compléments liés à un retour sur chantier. La Kalkiss Premium supprime de fait ce poste. Nous devons donc réorganiser nos équipes. »
A destination des jeunes générations
En parallèle de l’accueil de cette nouvelle chape, Baticeram poursuit une réflexion interne sur ses outils de travail. « Nous allons recevoir une nouvelle pompe, une Putzmeister SP 20. Nous discutons aussi avec La Boutique du chapiste, qui nous propose de nouvelles solutions. Nous utilisons aussi Battech 2, la batte de débullage d’Edycem depuis un moment. Et depuis quelques mois, nous avons adopté le joint de fractionnement spécifique aux chapes sans ponçage. » L’objectif étant de rendre le métier de chapiste moins pénible et donc plus attractif.
« C’est une réflexion du quotidien. Réduire la pénibilité, c’est avoir des compagnons plus motivés et un attrait augmenté auprès des jeunes générations. Nous avons des apprentis dans la partie carrelage de l’entreprise. Nous leur faisons tester le métier de chapiste. C’est plus facile de les convaincre avec la mécanisation des tâches. » En cela, les chapes sans cure et avec moins de joints de fractionnement, comme la Kalkiss Premium, peuvent aider.