Vers la chape fluide allégée
Afin de répondre à l’ensemble des problématiques rencontrées par les professionnels du secteur, le Granuland Isol s’utilise, quant à lui, en chapes sèches, en servant de granulats de remise à niveau et d’isolation thermique et phonique des anciens planchers. Un procédé en plein développement, notamment dans la rénovation, puisqu’il répond tant à des contraintes de temps que de poids. Le plus fort développement est cependant attendu du côté des centrales à béton. Ensuite, le Granupréfa Enrobé est un granulat de bois, minéralisé, enrobé d’une couche de ciment. Ce produit, qui permet la fabrication de chapes légères, peut aujourd’hui être pompé et mis en œuvre comme les chapes fluides. « Nous souhaitons nous positionner sur le marché de la chape auto-plaçante. Nous travaillons ainsi avec des adjuvantiers, qui nous aident à mettre des formules en place. L’étape suivante sera l’obtention d’un Avis technique », précise Mario Aschero.
Des produits à consonance environnementale
Une évolution constante, qui ne devrait pas s’arrêter là, car le matériau a de nombreux atouts. En premier lieu, sa légèreté, qui le destine en particulier au marché de la rénovation. Ensuite, ses propriétés isolantes. Le bois est un matériau fibreux, ce qui lui permet, à l’instar du liège, de participer à l’isolation tant thermique que phonique. Enfin, il possède de nombreuses vertus environnementales. Matériau biosourcé, il est issu d’une matière première renouvelable et est recyclable en fin de vie. Un béton de bois peut ainsi être broyé et réutilisé en tant que granulats pour faire du béton. Les chapes légères à base de chaux ont également pour avantage de laisser respirer la structure pour une plus grande compatibilité avec le bâti ancien. Enfin, à l’heure où les réglementations thermiques de demain devraient prendre en compte le bilan carbone, le granulat de bois offre de puissants arguments, puisque la matière première est locale et que 1 m3 de béton de bois stocke 300 kg de CO2.
Aurélie Cheyssial