Parfois, les histoires de transmission familiale de société se passent mal. Souvent elles sont les fondations d’entreprises durables. Pour Manisol, c’est la seconde et vertueuse option qui a prévalu. Créée en 1996 par le père et l’oncle de Christophe Santos, Manisol est au départ une entreprise spécialisée dans les travaux de dallage béton. Que ce soit dans le domaine industriel ou pour des logements. Une activité de bétons décoratifs, notamment en désactivé et rapidement développée.
Les chapes commencent à apparaître alors que la mi-temps des années 2010 est déjà sifflée. La retraite des deux dirigeants ne poussant pas à ouvrir de nouveaux marchés majeurs. Ce sera l’œuvre de la deuxième génération de la famille. A l’aube de l’année 2018, c’est le fils de l’un des fondateurs qui prend la tête de Manisol, Christophe Santos. Il est accompagné de son cousin et neveu des précédents dirigeants, Tony Miguel.
Une expérience passée sur le marché de la chape
« De mon côté, j’avais déjà une entreprise de chape, explique ce dernier. Nous avons donc décidé de dissoudre mon activité au sein de Manisol et de partager la direction de l’entreprise. Charge notamment pour moi de développer l’activité de chape. » Christophe Santos prend plutôt la gestion administrative de la structure, alors que Tony Miguel en est le commercial. La zone de travail recoupe l’ensemble de l’Ile-de-France, que ce soit les logements collectifs, les surfaces commerciales ou les propriétés privées.
En neuf et en rénovation. Avec cependant un choix bien arrêté sur le type de chapes à utiliser. « Nous coulons à 95 % de chapes fluides ciment. Il y a des avantages et des inconvénients des deux côtés, mais le temps de séchage et le coût restent décisifs. Je préconise donc toujours les chapes ciment et il faut vraiment que le client y soit attaché pour que nous travaillions avec de l’anhydrite. »
BBSF et BSM en fournisseurs
Pour le fournisseur, c’est généralement la centrale la plus proche du chantier qui est choisie. Même si Tony Miguel a une préférence pour deux fournisseurs : « la distance joue, mais si c’est possible, je préfère me fournir auprès de Béton Bâtir Sud Francilien (BBSF) ou Béton Solutions Mobiles (BSM). La qualité est là et l’accompagnement est toujours optimal ». En revanche, si Manisol possède une pompe à chapes, elle reste généralement au dépôt de Noisy-le-Grand (93). « J’ai l’habitude de travailler avec des prestataires de pompage comme Carcao. L’entretien et la logistique des pompes ne me paraissent pas intéressants pour nous, je préfère passer par ce type de services. »
Pour les coulages, la société dispose de cinq personnes, capables de faire de la chape comme du béton. « Aujourd’hui, notre activité se partage entre ces deux savoir-faire. Ce qui nous permet d’avoir toujours des opportunités de travail. » Pour le futur, en plus du développement de l’activité chape, Tony Miguel espère pouvoir encore recruter des collaborateurs, pour faire monter les effectifs à la dizaine. « Et sans doute spécialiser les équipes dans la chape pour certains, et dans le béton pour les autres. »