Lorsqu’il créé l’entreprise Surfachape, Clément Favresse a déjà une longue expérience dans des grands groupes liés aux chapes. Mais l’attrait de l’indépendance est irrésistible. « Je souhaitais continuer mon activité sur le marché de la chape, tout en travaillant pour moi. Je n’étais plus forcément d’accord avec les orientations de ma précédente entreprise, j’ai donc pensé que c’était le bon moment pour se lancer. » Il s’installe donc à Saint-Ouen-de-Thouberville, dans le Sud de Rouen, pour intervenir sur une zone comprenant la Normandie et le Nord-Ouest de l’Ile-de-France.
LafargeHolcim par habitude
Du côté du fournisseur de chapes, le choix paraît logique au dirigeant. « Je travaillais avec LafargeHolcim, dans mon précédent emploi. J’étais satisfait de leurs produits et des chantiers que nous avions réalisés avec eux. Du coup j’ai poursuivi dans cette voie. Et nous travaillons encore ensemble aujourd’hui. » Même si, en fonction de la zone géographique du chantier, Surfachape collabore avec d’autres marques. « Nous utilisons les produits de chez Cemex et Sika, en fonction de la proximité entre les chantiers et les centrales. Nous sommes aussi tout à fait satisfaits de leurs offres. »
Du côté du matériel, Surfachape investit dans des pompes Putzmeister. « Nous avons débuté avec une SP11, puis une SP20. En début d’année, nous avons acheté une troisième machine, une nouvelle SP20. Nous sommes répartis en trois équipes désormais. Nous avons eu de nombreux marchés dernièrement. Il devenait nécessaire d’investir dans une nouvelle pompe. Cela nous permet aussi d’en avoir, éventuellement, une en secours. »
Une préférence pour les grosses opérations
Surfachape a fait le choix de se concentrer sur le logement collectif. « Nous sélectionnons nos chantiers, en nous focalisant plutôt sur les grosses opérations. D’abord, parce que le chiffre d’affaires y est plus intéressant. Ensuite parce que la demande y est la plus forte. Nous avons organisé nos équipes et notre équipement pour ce type d’intervention. » [Phrase à revoir… Ainsi, Surfachape intervient à la demande de clients maçons sur des surfaces importantes, pour des carreleurs habitués aux gros chantiers, ou encore pour des indépendants et des promoteurs. « Nous avons une certaine renommée, ou plutôt des liens certains avec des clients que nous suivons sur leurs opérations. C’est pourquoi nous intervenons souvent en Ile-de-France, sans y avoir de commercial. Les entreprises avec lesquels nous avons partagé une opération, nous rappellent… »
Recherche conducteur de travaux, désespérément
Surfachape bénéficie d’une expérience sur des coulages en étages élevés. Ainsi, l’entreprise a coulé une chape au 11e et 12e étage de la Tour Thomas, à Rouen. « C’était un chantier particulier, non seulement en hauteur, mais aussi dans un immeuble déjà occupé. Il s’agit du type d’intervention que nous maîtrisons et qui nous sert de vitrine pour obtenir d’autres chantiers s’inscrivant dans la même veine. » Des chantiers qui permettent à l’entreprise de couler environ 5 000 m3/an de chape. Avec l’ambition, à court terme, d’améliorer ce résultat. « Avec les équipes dont nous disposons, nous pouvons faire encore mieux. Mais nous avons l’ambition de voir plus loin, en recrutant quelques personnes. Notamment un conducteur de travaux. Pour l’heure, hélas, nous avons des difficultés à recruter… »