Sommaire du dossier :
- Quels choix de chapes pour les locaux humides ?
- Pour les locaux humides, des gammes adaptées
- L’anhydrite possible, mais sous conditions
- Les pentes forment le futur de la problématique
Chez LafargeHolcim, on est moins catégorique sur l’utilisation de chapes anhydrite. « En effet, il est possible de mettre en œuvre des chapes fluides anhydrite dans les pièces d’eau des logements individuels ou collectifs – E2 maximum, précise Benjamin Dullin, responsable de la gamme Agilia Chape. En respectant les prescriptions du CPT 3578_V4 – kit Spec1 à la jonction cloison/chape ou réservation/chape. Mais leur utilisation doit être maîtrisée, car elles resteront très sensibles aux infiltrations d’eau. Provenant d’éventuels défauts de conception ou de mise en œuvre du revêtement de sol. Nous privilégions généralement l’usage de chapes fluides à base de ciment (Nivel, Thermic ou Force), peu sensibles à l’humidité. »
Ce que confirme Nadège Ombé-Njiamo, secrétaire générale de l’Unecp. « Dans les deux cas, l’important est de bien protéger les périphéries. Ensuite, entre ciment et anhydrite, la chape ciment est bien plus aisée à mettre en œuvre dans ce cas précis. Pour une chape anhydrite, il faudra un contrôle très poussé du taux d’humidité. Il y a donc un risque accru de sinistralité. »
Solution souvent primée lors des rénovations, les chapes sèches se limitent aux locaux E2. Elles peuvent en revanche être utilisées dans des locaux destinés à être humides, mais seulement dans un cadre privé. Ces locaux sont regroupés dans la famille EB+. Portées par des marques de plaques de plâtre comme Knauf, Siniat, Placoplatre, Fermacell ou Promat, ces solutions sont proposées sous forme de systèmes complets. Et doivent être utilisées comme tels. En revanche, elles ne peuvent pas être associées à des siphons.