A l’aube des années 1960, l’entreprise Bassot est créée en Meuse, pour réaliser des opérations de maçonnerie. « C’était une petite entreprise familiale qui réalisait des chantiers locaux, expliquent Franck et Pascal Bassot, co-gérants actuels. C’est notre grand-père qui a fondé l’entreprise. Son œuvre a été poursuivie par notre père. Nous en avons pris la tête en 1998. » Dès leur arrivée à la direction, les deux frères décident de se tourner vers la chape fluide, qui en est alors à ses balbutiements.
« Nous faisions un peu office de pionniers, c’est vrai. D’autant que nous avons fait le choix de produire sur place la chape avec des centrales mobiles. » L’entreprise se tourne vers Transmanut pour la fourniture des camions. Aujourd’hui, Bassot en compte trois, avec une quatrième de marque Brinkmann. Un cinquième complétera la flotte dans l’année. « Nous participons au développement des produits de Transmanut. Nous demandons des modifications, afin de les adapter à notre utilisation et à nos exigences de qualité. »
Abandon de l’anhydrite
Du côté des chapes fluides, l’entreprise Bassot a fait le choix de la Cemexa Mobicem (groupe Chryso). « C’est ce qui correspond le plus aux besoins de nos clients. Nous avons longtemps réalisé des chapes à base d’anhydrite. Cependant, nous avons abandonné cette technique lourde de contrainte. A savoir un temps de séchage plus long que la chape ciment et une application de primaire avant la pose du carrelage. » Avec les chapes fluides ciment, l’entreprise Bassot a un rayon d’action sur quatorze départements, ainsi qu’en Belgique et au Luxembourg. Le chiffre d’affaires ne cesse d’évoluer, il se repartit entre environ 40 % pour les marchés privés et 60 % pour les marchés professionnels.
Transmettre les savoir-faire
« Nous sommes vraiment ce que l’on peut appeler une entreprise familiale, un membre de la famille Bassot gère chaque chantier de sa propre centrale mobile, accompagné du personnel qualifié. Outre les deux frères gérants, les fils de Pascal, Alexy et Tony sont également de la partie. « Nous commençons à préparer notre succession. La retraite n’est pas encore pour demain, mais Alexy et Tony sont de plus en plus impliqués dans la vie de l’entreprise. A terme, ils prendront les rênes. » Et poursuivrons sans doute sur la voie tracée par leurs aînés. « Ce qui fait notre réputation, c’est la qualité de nos chantiers. Il n’est d’ailleurs pas rare que Cemexa nous demande de former de nouveaux chapistes implantés dans d’autres régions. » Une formation qui permet à l’entreprise de transmettre ses savoir-faire.
« Nous expliquons surtout notre organisation, qui est la base de notre réussite. Nous gérons nous-même nos approvisionnements de matières premières (sable, ciment). Ce sont des conseils de bon sens, c’est ce qui nous permet d’avoir une meilleure technicité.C’est très important pour la pérénité de notre entreprise.»