Sommaire du dossier :
- Centrales mobiles : La chape sur place et à emporter
- Les centrales mobiles facilitent les accès
- Des plannings de coulage de chapes simplifiés
- Pas de match centrales mobiles Vs centrales fixes
L’histoire des chapes a subi une forte accélération lors des deux dernières décennies. En termes de volumes, d’acteurs comme de technologies. Les centrales mobiles s’inscrivent dans ce mouvement. Apparues en France au début des années 2000, ces dernières voient leur nombre augmenter d’années en années, de façon exponentielle. Notamment lors des derniers cinq ans. Et ce, même si, le terme de “centrale mobile” définit que partiellement ses capacités.
Les Italiens d’Overmat, acteur majeur du marché en fournissent la définition suivante : « Nous fournissons des équipements qui, de façon automatique, dosent, mélangent et pompent la chape directement sur le chantier. Ces équipement, installés sur camion ou sur semi-remorque, permettent la production de chapes traditionnelles ou fluides, et de chapes allégées (avec polystyrène ou béton-mousse). »
Un concept qui a séduit Keskin Talet, dirigeant de Polychape en Alsace, pionnier de la solution en France. « J’ai découvert cette solution en Allemagne où elle était déjà largement répandue. J’ai rapidement perçu ce que cela pouvait apporter à mon entreprise. Plus besoin de passer par une centrale, donc un planning bien plus facile à gérer. Mais aussi moins de problèmes de volumes, puisque l’on produit ce que l’on consomme. Le tout avec un chantier propre, sans changer les habitudes de mise en œuvre. J’ai acheté une première unité pour la chape traditionnelle en 2000, puis une pour la chape fluide en 2002. » Les bases du développement de la solution étaient posées.