Créée en octobre 2001 à Balzac, près d’Angoulême, l’entreprise Chape Liquide Charentaise est passée, en 16 ans, de 2 à 15 salariés pour un volume de chapes mis en œuvre compris entre 5 500 et 6 000 m3/an. Homme de convictions syndicales, son directeur Thierry Ravon est également le 3e vice-président de la Capeb Charente. Son cheval de bataille : la professionnalisation du métier. « Je pense que pour réduire le taux de sinistralité de la chape, il faut unifier les méthodes, la qualité du travail et le niveau de responsabilité du chapiste. Beaucoup de choses ne sont pas faites comme elles le devraient, que ce soit sur les épaisseurs, les règles de dilatation ou la réception de la dalle. »
Méthode et rigueur
Des convictions et une recherche de qualité qu’il met à l’œuvre au quotidien dans son entreprise. Cela passe d’abord par une organisation par postes. Formés par Chape Liquide Charentaise, les employés sont dédiés à une tâche précise : préparation des chantiers, coulage ou ponçage. « Ils ont tout de même l’occasion de changer de poste, car la répétition peut faire baisser l’attention et il est essentiel qu’ils comprennent l’importance des différentes phases. »
Quant à la recherche de qualité, elle passe par le respect des règles professionnelles, des recommandations des fabricants et une prise en compte rigoureuse des spécificités de chaque chantier. La réception des dalles béton n’est pas une étape à négliger. « Dans l’intérêt du client, de l’économie d’énergie, du fonctionnement du plancher chauffant et pour éviter la fissuration, il faut gérer les problèmes en amont. Cela permet de s’assurer que l’isolant mis en œuvre est adapté à la hauteur de réservation par exemple, mais aussi de repérer à temps les faux niveaux. De même, les abords du chantier détermineront le choix de la chape ou la recommandation d’un drain périphérique », insiste Thierry Ravon. >