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Les chantiers réalisés sont de tailles et de typologies variées, allant de 12 m2 pour le plus petit jusqu’à 19 000 m2 pour le plus grand. Pour autant, avec une moyenne de 1 000 réalisations/an, la maison individuelle reste son marché principal. « Auparavant, je travaillais, pour 35 %, directement avec les artisans. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus rare et mes principaux clients sont des constructeurs de maisons individuelles et quelques particuliers. »
Si l’entreprise charentaise travaille tous les types de chapes, elle avoue une préférence pour la chape fluide anhydrite. « C’est la Rolls des chapes, du moment où les règles soient respectées et que la livraison s’effectue après ponçage et mesures d’humidité. » Pourtant si Thierry Ravon expose les avantages des unes et des autres chapes à ses clients, le choix de la solution ne lui appartient pas. « Les particuliers préféreront, de manière générale, la chape anhydrite en raison du meilleur rendement du chauffage et d’une plus grande esthétique dans la pose du revêtement de sol. Les constructeurs ne s’intéresseront, eux, qu’aux délais de séchage les plus courts possible… »
Des chapes sublimées
Chape Liquide Charentaise, qui ne travaille qu’avec des toupies, peut mettre en œuvre des chapes de marques variées. Côté matériel, l’exigence est au rendez-vous à travers 1 200 trépieds de niveau, des lasers numériques, 3 pompes à chapes : une Lancy Transflow 14, une Putzmeister SP11 et une Turbosol, ainsi que 3 ponceuses Schwamborn STR 701 qui équipent aussi l’entreprise. « Ce type de ponceuse de 70 kg, équipée de disques carbure de tungstène ou diamant pour les chapes un peu trop dures, me permet de faire des ponçages dignes de ce nom. »
Afin de poursuivre son développement, Chape Liquide Charentaise se lance sur le marché des revêtements de sols coulés. « L’objectif est de valoriser au maximum ma chape finie et de me démarquer ainsi de la concurrence, en n’étant pas qu’un sous-traitant », conclut Thierry Ravon. Déjà présente sur le secteur des bétons cirés ou des résines de sol, l’entreprise s’intéresse depuis peu à des solutions plus confidentielles de chapes polies ou colorées, pour lesquelles elle réalise des chantiers tests en France.
Aurélie Cheyssial