Depuis la mandature de l’écologiste Dominique Voynet, et grâce au charpentier Lionel Vacca, délégué à l’urbanisme, la commune de Montreuil-sous-Bois (93) aime le bois et le prouve. Ce n’est pas tout à fait un hasard, si le bailleur francilien Osica a choisi cette ville pour y risquer un bâtiment pilote, explorant ce que la construction bois peut atteindre aujourd’hui. L’immeuble Bois Debout s’élève sur six niveaux, pour dix-sept logements sociaux, visant trois certifications : PassivHaus, Cerqual/Qualitel H&E profil A et label “Bâtiment biosourcé”. PassivHaus implique des choix techniques comme un certain type de ventilation double flux et surtout une très bonne isolation de l’enveloppe. Le label Cerqual/Qualitel est une forme de label HQE à rubriques fixes. Sur le plan de l’isolation, l’atténuation des bruits aériens extérieurs sera au minimum de 30 dB.
En ce qui concerne l’atténuation des bruits de chocs, la certification demande au moins 3 dB de mieux que le requis de la Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA). Enfin, le label “Bâtiment biosourcé” implique un recours au moins partiel à des matériaux biosourcés : le bois présent en structure fait l’affaire et la prescription s’est portée en complément sur une solution de chapes sèches Fermacell à sous-face en fibre de bois. En fin de compte, la fibre de bois a été attribuée à la même famille de produits que le bois, sans quoi cette opération aurait pu atteindre le niveau 3 et non pas 1. Osica a un peu essuyé les plâtres en la matière… >