Chapes Carrelages Briseno (CCB) est une histoire de famille, qui s’est construite au fil des choix et de l’acquisition de Fabien Briseno. Au départ, il est l’un des membres de l’entreprise de son frère, Briseno Frères. Pendant 13 ans, il pose du carrelage, et voit un sous-traitant couler les chapes. « J’étais moi-même secrétaire pendant huit ans au sein de l’entreprise, explique Vanessa Briseno, épouse de Fabien. J’avais remarqué que l’activité de chapiste se développait un peu partout. J’ai commencé à pousser mon mari à se lancer sur ce sujet à son tour. »
Toujours un lien avec Briseno Frères
Le couple se lance en 2017. Fabien Briseno se forme chez un chapiste du Var et la nouvelle entreprise CCB investit dans une pompe Putzmeister. « La plus grande part de nos chapes provient de Réseau Chape, le reste de Cemex. Nous intervenons sur une zone allant de Montpellier au Var. » Le lien familial n’est pas non plus rompu, puisque certains chantiers proviennent de Briseno Frères. « Nous avons été soutenus dès le départ. Nous coulions pour commencer les chapes pour les chantiers de carrelage de Briseno Frères. Aujourd’hui, encore environ 40 % de nos chantiers proviennent de cette source. Pour le reste, nous nous sommes bien faits connaître des architectes, maçons et constructeurs de notre zone de travail. »
Une taille d’entreprise suffisante
Pour ses chantiers, l’entreprise est organisée en deux équipes. Deux carreleurs et deux apprentis qui suivent Fabien Briseno sur les coulages de chape fluides. Des chapes qui sont essentiellement cimentaires. « Pour 90 %, ce sont des chapes ciment, la chape anhydrite n’est appliquée que sur demande de clients ou sur des chantiers où les données techniques l’exigent. » Dans le même temps, Fabien Briseno s’est formé pour la mise en œuvre de bétons cirés avec Saint-Gobain Weber.
Pour le futur, si CCB a atteint une taille conséquente, un développement continu engendrerait un changement structurel. « Pour le moment, nous avons la bonne taille, même si nous avons beaucoup de chantiers à réaliser. Plus de chantiers signifierait recruter. Ce qui, pour le moment, n’est pas envisageable financièrement. Nous avons une taille qui reste familiale, ça nous va bien. »