C’est en 2004, qu’Eric Kalkias, alors commercial chez Lafarge, rachète l’entreprise de revêtements Duclaux, créée par Jean-Louis Duclaux, en 1979. Cette dernière consacrait alors quatre employés au marché de la chape fluide et en coulait environ 800 m3/an. Le repreneur a totalement réorienté la stratégie sur ce nouveau secteur porteur avant d’être rejoint, en 2010, par son cousin et désormais associé, Mathieu Fontana. Celui-ci a déployé l’activité sur Lyon et Valence. « Aujourd’hui, nos quarante employés coulent près de 15 000 m3/an de chape fluide », se réjouit Eric Kalkias.
Douze équipes autonomes, dirigées chacune par un chef d’équipe, sont ainsi réparties entre les trois agences de Lyon, Valence et Orange. Un maillage, qui permet à Duclaux Kalkias Chape Liquide d’intervenir sur douze départements des régions Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon.
Quinze à dix-huit chantier par jour
Les chantiers sont variés. L’entreprise a su développer son marché auprès des carreleurs, des soliers, des chauffagistes ou des constructeurs de maisons individuelles. Les commandes passent ainsi d’habitations de 80 m2 à des marchés publics, des stades, des hôpitaux…. « Nous coulons en moyenne entre quinze à dix-huit chantiers par jour », souligne Eric Kalkias. Derniers en date : la gare de Montpellier (34) ou le stade des Lumières, à Lyon (69), d’environ 10 000 m2. Un grand écart dans les commandes, qui ne demanderait, selon le gérant, qu’un peu d’organisation. « Notre métier est un métier de volume. Il faut donc être capable d’anticiper, afin de gérer au mieux le personnel et le matériel. » Même si chaque responsable planifie ses chantiers, les trois agences travaillent en étroite collaboration et confrontent chaque soir leurs agendas et leurs chantiers. Et ce, afin de répartir les équipes en fonction des besoins. « La plus grosse difficulté est le manque de visibilité, car les chantiers ne sont souvent réservés que quinze jours ou trois semaines à l’avance. »