> Sur le marché du neuf, l’entreprise réalise surtout des chapes anhydrite, pour 60 % des commandes. « Ce pourcentage a tendance à diminuer depuis quelque temps. Les chantiers sont de plus en plus tendus au niveau des délais d’exécution. Et sans doute, la chape ciment répond-elle mieux à ces phasages plus rapides », reprend Eric Kalkias. Cet ancien de Lafarge reste fidèle à son employeur historique, puisqu’il travaille à 90 % avec les produits Lafarge. « En premier lieu, je peux trouver chez cet industriel une gamme très complète, qui permet de répondre à l’ensemble des demandes des clients. Ensuite, c’est une question de praticité, car je ne travaille qu’avec des livraisons en toupie. Et le maillage des centrales Lafarge, le long de la vallée du Rhône, est stratégique et ne fait pas perdre de temps pour l’approvisionnement. »
La chape fluide évolue plutôt dans le bon sens
Côté matériels, le chapiste a à sa disposition, outre le matériel classique, douze pompes Putzmeister SP11. « C’est une machine, qui me convient, car son entretien est assez simple. Il suffit en fait de changer régulièrement la pièce d’usure, que représente la jaquette. » La bonne conservation des machines s’avère en effet primordiale pour Duclaux Kalkias Chape Liquide, dont les douze pompes fonctionnent tous les jours. « Nous ne pouvons, en aucun cas, nous arrêter des journées entières à cause du matériel. »
Eric Kalkias estime que le marché de la chape fluide évolue sans cesse, et plutôt dans le bon sens. Et de conclure : « Depuis le passage à la RT 2012, alors que le plancher chauffant a tendance à se réduire dans nos régions, nous faisons parallèlement de plus en plus de chapes de pose de revêtements. Nous devrions encore gagner des marchés dans l’avenir, avec l’apparition de nouveaux produits côté industriels, comme des chapes fluides destinées aux grandes surfaces classées P4S, ou des chapes isolantes ».
Aurélie Cheyssial