Une résistance au cœur du chantier
La mission a commencé par une mesure par vibration de la résistance à la compression du support. Puis, s’est poursuivie par la pose d’un film polyane de désolidarisation entre la dalle en béton et la chape. Avant de placer des piges et de couler la chape. Enfin, il a fallu tester la cohésion de surface de la chape coulée. Pour ce chantier, la Société provençale de carrelage (SPC) a fait le choix de l’Agilia Chape Force P4S C-1100, qui offre une résistance mécanique classée C25-F5 U4P4s. « Outre la chape, le support, les colles et le carrelage doivent aussi répondre aux exigences de la réglementation pour que la classification soit valable. C’est un ensemble», explique Max Tedoldi, gérant de SPC.
Pas moins de 38 m3de chape
Après la pose du polyane de désolidarisation, les bandes périphériques de 8 mm ont été placées sur les pourtours de la pièce. L’idée étant d’isoler les points durs pour éviter que la chape ne se fissure en montant en pression. « Le lendemain matin, nous avons coulé l’Agilia Chape Force P4S C-1100 avec une épaisseur moyenne de 5,5 cm. Étant donné qu’elle affiche une résistance à la compression supérieure à 25 MPa, elle est adaptée aux cas de fortes sollicitations mécaniques avec circulation de charges lourdes.» En une matinée, cinq toupies se sont relayées pour livrer 38 m3de chape.
Dernière difficulté, compte tenu des pertes du magasin lorsqu’il est fermé, le chantier devait être réalisé le plus rapidement possible. L’entreprise de carrelage MM Sol devait donc pouvoir intervenir 4 j après le coulage, en lieu et place des 15 habituels. « Le responsable Lafarge nous a accompagnés pour effectuer un test de cohésion de surface, afin de s’assurer que la valeur était bien supérieure aux 0,8 MPa requis. Nous avons obtenu 2,5 MPa», conclut Max Tedoldi.
Yann Butillon