L’isolation peut être coulée

Dernière catégorie de solution pour isoler les sols, les produits à couler. Ce ne sont pas des isolants à proprement parler, mais ils font preuve de qualités thermiques et/ou acoustiques qui permettent d’apporter des corrections et donc soit d’améliorer les performances globales d’un complexe, soit de se passer d’isolant, dans certains cas. Par exemple, avec un affaiblissement de 17 dB aux bruits de chocs, pour 5 cm d’épaisseur, la Chape XXs d’Edilteco entre tout à fait dans cette catégorie. Elle s’appuie notamment sur sa composition à base de billes de polystyrène pour atteindre ce résultat.

Chez Saint-Gobain, la weber chape légère est composée à partir d’argile expansée. Ce qui lui permet d’afficher une conductivité thermique de 0,32 W/(m.K.) Dans le même temps, la Latermix Forte de chez Laterlite, elle aussi à base d’argile expansée, propose un λ = 0,258 W/(m.K). Enfin, chez Parexlanko, le 185 mini-chape Lankophonic entre dans la mise en œuvre du système complet 585-19 Lankophonic Rouleau. Qui promet un affaiblissement acoustique de 19 dB.

Les mousses minérales ont le vent en poupe

Autre type de solutions à couler, les mousses isolantes. Cette fois, deux solutions explorent des mises en œuvre différentes. D’un côté, Béton Mousse Technologie qui fabrique sa mousse Aerolithys sur chantier, à l’aide de centrales mobiles. De faible densité (400 kg/m²), elle apporte sa pierre à l’édifice, en termes d’isolation thermique (ʎ = 0,09 W/(m.K)) et acoustique (L w =12dB).

Chez Lafarge France, avec la mousse Airium, la mise en œuvre se fait avec une pompe à chape, alimentée par une toupie. Même si ce système pourrait évoluer dans un avenir proche. D’une densité allant de 150 à 400 kg /m³, Airium est annoncée par Lafarge à une conductivité thermique de 40 mW/(m.K) pour sa densité la plus basse. Dans les deux cas, ces solutions sont notamment adaptées pour la rénovation de support n’acceptant que peu de poids supplémentaires.

Et si on projetait l’isolation ?

L’isolation peut aussi être projetée avec des solutions fabriquées sur chantier. A l’image de l’Isochape HFO d’Europiso. Qui affiche une résistance thermique de 5,20 m².K/W pour une épaisseur de 120 mm, le tout pour une masse volumique de 40 kg/m³.

Mirbat propose une solution du même type nommée Syneris, qui affiche une résistance thermique de 4,90 m².K/W pour 120 mm d’épaisseur. Le tout pour une masse volumique allant de 39 à 50 kg/m³. Enfin, chez Isotrie, c’est l’Isotrie 240/PX qui est notamment proposé. Pour une épaisseur de 100 mm, le R = 3,80 m².K/W. Le tout pour une masse volumique allant de 40 à 50 kg/m³.

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