Sommaire du dossier :
- Chapes et isolation, une longue histoire d’amour
- Une isolation thermique, des pistes multiples
- Traitement phonique en faible épaisseur
- L’isolation peut être coulée
vogue. En 2020, l’ensemble des ventes des produits d’isolation sont estimés à 24,54 Mds€ et devraient atteindre les 30,75 Mds € à l’horizon 2026. En Europe, c’est pour le moment l’Allemagne qui brasse les plus gros volumes d’isolants. Mais la France devrait rapidement rattraper son retard, avec la volonté gouvernementale de supprimer les passoires thermiques. Pour rappel, dès 2025, les logements étiquetés G seront retirés du marché locatif. Obligeant les propriétaires à engager des travaux de rénovation énergétique ou à vendre leur bien, sans doute à perte.
Mécaniquement, le volume d’opérations d’entretien-rénovation devrait être en croissance. Voire même exploser. S’il est estimé à 114 Mds€, le marché de l’entretien-rénovation français devrait progresser chaque année de 4 % d’ici à 2025. Pour le seul habitat, les dépenses en entretien-rénovation devraient s’établir à 100 Md€ en 2025. Soit une augmentation de 4,3 % chaque année. Une hausse 2,5 fois plus rapide que pour la décennie 2010. L’ensemble de la réforme, qui se durcira à chaque étape et augmentera le volume de logements concernés, devrait engendrer 150 Mds€ de dépenses en entretien-rénovation d’ici 2034.
Et si quelques grains de sable peuvent toujours venir enrayer ou adoucir la démarche. La rénovation des logements devrait connaître un fort boom dans les années à venir. Les isolants devenant rapidement les stars du marché. Et si toutes les parties composantes de l’enveloppe sont concernées, les sols représentent le meilleur espoir de forte progression de l’isolation des constructions. Reste à déterminer quelle est la meilleure solution à adopter.
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