> Une fois le coulage réalisé, Technochape devait tout d’abord veiller à ce que le 7e jour, le chauffagiste effectue bien la première mise en chauffe obligatoire, étape primordiale pour assurer les performances de la chape. Venait enfin le ponçage, effectué en une journée par deux personnes, dernière étape, avant la pose du revêtement. >
Un chantier à fortes contraintes
« Sur un chantier comme celui-ci, la difficulté réside dans la présence simultanée de nombreux corps de métiers. Allant à l’encontre des préconisations des Avis techniques, il arrivait que des ouvriers du chantier marchent sur la chape, seulement quelques jours après son coulage et ouvrent les fenêtres pour aller œuvrer sur les façades, qui étaient montées dans le même temps », précise Gregory Freyburger, chef d’équipe Technochape.
C’est l’une des raisons pour laquelle l’entreprise a opté pour la chape Cem’Floor de Cemexa. Cette chape est, selon Axel Bermond, développeur commercial chez Cemexa, « réellement conçue pour résister à des chantiers réalisés dans de mauvaises conditions, comme ce fut le cas ici ».
L’autre complexité était la mise en œuvre en étage, qui a nécessité pour l’entreprise, l’investissement dans une nouvelle pompe à chape. Cette dernière, la P718 de Putzmeister, achetée chez le distributeur Meyer & Meyer Service à Colmar, est une pompe à piston, conçue pour les très grandes distances. Ainsi, lors du coulage, la pompe, laissée en bas du chantier, a nécessité de grandes longueurs de tuyau pour atteindre les différents étages. « Il a fallu 50 m pour le 1er étage. Cette longueur a été portée jusqu’à 159 m pour atteindre le 16e étage, en passant par la cage d’escalier », se souvient Gregory Freyburger. Le pompage s’est réalisé sans aucun problème, avec un moteur à mi-régime procurant un débit d’environ 12 m3/heure (soit un camion-toupie de 7 m3 toutes les 35 minutes). Pour Technochape, l’investissement sera vite rentabilisé, car ce type de chantiers n’est plus rare aujourd’hui, notamment dans la région strasbourgeoise.
Aurélie Cheyssial
*De l’anglais, nouvelle ligne d’horizon.