Cette offre de chapes est-elle complète ? Ou doit-on s’attendre à un élargissement de la gamme ?
M. B. : Bien entendu, notre offre pourrait en compter plus, mais à condition d’aller sur des marchés que nous ne souhaitons pas conquérir aujourd’hui. Il faut savoir choisir ses batailles… Et il n’est pas possible d’être présent partout. La politique de Saint-Gobain Weber est d’augmenter sa présence sur des marchés de niche ou de spécialités. Les solutions techniques de ragréage en font clairement partie. Un autre axe est celui de la mécanisation des process de mise en œuvre.
L’offre “Weber Truck” s’y intègre ? Que proposez-vous exactement à travers cette offre ?
M. B. : Notre Weber Truck est une solution technique et un service de fabrication à la demande de solutions de sols. Il permet de réduire la pénibilité au travail. Et nous avons d’autres idées pour aller dans le même sens.
Trois produits peuvent être réalisés dans le Weber Truck : la chape weberfloor 4320, le ragréage weberfloor 4150 ou la couche d’usure pour sols industriels weberfloor 4610. S’intégrant au sein d’un réseau européen de camions de production in situ, le Weber Truck n’était disponible qu’en un seul exemplaire sur le territoire national. Depuis quelques semaines, un deuxième véhicule de même type a été mis en service. Il est basé sur la région lyonnaise. Et il n’est pas impossible qu’un troisième camion vienne rejoindre le dispositif dans le courant de l’année 2019…
La présence d’Avis techniques au niveau des chapes rapides vous oblige-t-elle à assurer la formation et l’agrément d’applicateurs ? Comment vous organisez-vous sur ce point ?
M. B. : Nos solutions proposées à travers le négoce nécessitent une mise en œuvre traditionnelle. Donc très bien maîtrisée par les professionnels. Par contre, pour les produits fluides, la notion d’accompagnement est plus appuyée. Toutefois, les entreprises expertes constituent notre cible privilégiée pour les produits techniques que nous proposons. Cela n’exclut pas un accompagnement sur un premier chantier. Et encore moins, une formation de deux jours sur les sols techniques en général.
Avez-vous un club d’applicateurs ? Comment fonctionne-t-il ? Que propose-t-il ?
M. B. : Nous disposons d’un réseau d’applicateurs qui s’appelle Weber Sols Techniques. Il réunissait au départ les applicateurs de sols décoratifs et industriels. Mais il a été élargi depuis. A travers ce réseau, nous proposons des informations techniques et assurons une réunion annuelle dédiée aux sols techniques.
Propos recueillis par Frédéric Gluzicki