Depuis un an, Vicat a réorganisé son offre chapes. Sous quelle forme ?
Le 1er janvier 2022, Béton Vicat a créé le Pôle Chape, avec pour ambition de devenir un acteur fort de la chape fluide sur le marché. Je suis la responsable France du Pôle Chape et entourée d’une équipe de commerciaux spécialisés. Cette nouvelle structure nous permet de mieux suivre nos applicateurs, d’être au plus près des chantiers, et de faire remonter les besoins du marché.
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Durant l’année 2022, le Pôle Chape a été renforcé par l’ouverture de deux unités de production des chapes dédiées. Une sur le site de Gennevilliers, en Île-de-France, et l’autre à Saint-Priest, en Auvergne – Rhône-Alpes. Une troisième unité entrera en activité dans le courant de l’année 2023.
Quel est l’objectif de cette restructuration ?
La priorité du pôle chape est d’apporter à nos applicateurs de la qualité produits, de la proximité via un maillage de centrale adapté et un service spécifique via des camions. Autre atout, les personnes en charge des centrales à chapes (chauffeurs et agents de fabrication) sont, elles, des spécialistes du sujet, ne travaillant que sur ce type de produits.
Au niveau des unités de production, s’agit-il de centrales neuves ou est-ce des transformations d’installations existantes ?
À chaque fois, ce sont de nouvelles unités de production, dédiées à 100 % à la production de chape. Particularité, la centrale de Gennevilliers 3 est implantée sur le même site où deux autres unités de production béton sont déjà présentes.
Est-ce que cela s’accompagne d’une évolution de votre gamme de chapes ?
Le fait d’être plus proche du terrain nous a permis de mieux ajuster notre gamme. En effet, nous venons d’installer la chape fluide anhydrite en Île-de-France. Pour la région lyonnaise, nous avons ajouté la solution P4S à Saint-Priest, pour mieux répondre aux besoins spécifiques. Proposer l’ensemble du panel de nos solutions et qu’il soit disponible partout est aujourd’hui indispensable
L’objectif est aussi de conquérir des parts de marché ?
Bien entendu ! Nous voulons consolider la place qui est la nôtre sur le marché des chapes fluides. Mais pour cela, il est important d’améliorer notre qualité de service à son maximum. Aussi, nous avons mis à disposition de nos clients un numéro de téléphone unique d’appel par région. Ce qui permet d’avoir toujours le même interlocuteur et d’améliorer encore la proximité avec nos clients.
Il fallait évoluer aussi parce que le marché de la chape évolue ?
Le marché de la chape fluide est très dynamique en termes de volume. Le changement de DTU y contribue largement. De plus l’arrivée de la QB46 structure le métier de chapiste. C’est notre devoir d’industriel que d’anticiper et de nous structurer aussi.
De fait, quelles sont les pistes de développement pour le futur ?
Pour les produits, il faut toujours travailler sur les temps de séchage et sur le phénomène de retrait des chapes fluides ciment.