Anhydrite chapeaute, aujourd’hui, la marque historique La Chape Liquide (et la marque Gyvlon au niveau européen). L’entité est née le 1er janvier 2015 avec, pour vocation, de regrouper toutes les activités “anhydrite” du groupe espagnol Minersa, qu’elle a rejoint deux ans plus tôt. Pour l’Espagnol, cette intégration repose moins sur le produit “chape” en tant que tel, que sur sa composition. En effet, Minersa est possesseur de 10 % des réserves mondiales de fluorine (Spath Fluor), un minerai, dont la transformation en acide fluorhydrique génère un co-produit appelé… anhydrite, intéressant à valoriser.
Ayant peu d’expérience dans le domaine de la chape fluide anhydrite, Minersa n’a pas créé de bouleversements majeurs chez son nouvel entrant. Toutefois, il a perçu l’intérêt de renforcer l’organisation européenne de ses activités “anhydrite”. Ainsi, la création d’Anhydritec n’est pas qu’un nouveau nom, mais se conçoit comme une structure, qui couvre 15 pays européens. Résultat : avec une capacité de production annuelle de 700 000 t/an, Anhydritec peut s’enorgueillir d’occuper, aujourd’hui, la place de n° 1 européen des chapes fluides anhydrite. En même temps, elle offre une nouvelle manière de travailler, fondée sur l’exploitation des synergies entre les différents pays.
L’applicateur, premier prescripteur
« Par le passé, nous développions chacun notre marché et nos produits de façon indépendante. Nous bénéficions désormais de passerelles entre pays, tant pour la stratégie commerciale que le savoir-faire industriel, en passant par la recherche et le développement, le marketing ou l’innovation », se félicite Francis Augustin, directeur commercial et marketing Europe d’Anhydritec
. Ainsi, le groupe a préféré consolider les deux centres de R&D déjà présents à Onton, près de Bilbao, en Espagne, et à L’Isle-sur-la-Sorgue (84), en France, et réorienter les laboratoires de chacun des autres pays vers l’adaptation de produits, plutôt que vers le développement. >