Une pose simplifiée
Il convient cependant de prévenir quelques désagréments, en adoptant les bons réflexes. Dans tous les cas, et notamment en rénovation, il faut s’assurer des capacités de la structure, qui va recevoir la chape sèche. S’il est généralement convenu qu’elle pèse 25 kg/m2, une vérification des spécifications des industriels, notamment pour une pose sur de vieux planchers bois, est inévitable. Ensuite préparatifs doivent être effectués. Ainsi, sur un sol plan, si le support est maçonné ou s’il s’agit d’un sol de pleine terre, les travaux débuteront par la pose d’un filme polyane ou en polyéthylène remontant sur les côtés, jusqu’au niveau fini. Ceci, afin de protéger la réalisation de l’humidité. Sur un sol inégal, avant de déverser les granules, il est nécessaire de combler les éventuels écarts de joints avec avec un mortier adhésifou en le recouvrant avec un film non-tissé, pour éviter que les granules ne se déversent dans la pièce du dessous.
Ces préalables respectés, les granulés sont déversés sur le sol, en une épaisseur allant de 2 à 15 cm. Au-delà, un premier recouvrement sera effectué en polystyrène. Les granulés sont répandus et égalisés grâce à deux règles de guidage et une troisième de tirage. Si elles sont recouvertes d’au moins 10 mm de granules, les gaines d’alimentation et de fluides peuvent y être noyées. La pose des plaques se fait, ensuite, quelle que soit la nature du sol. Les plaques simples sont collées en quinconce, les systèmes préassemblés des industriels disposent d’une feuillure, qui sera collée et vissée. Une bande résiliente ou du mastic doit être placé sur toute la périphérie de la chape sèche, dans un espace préalablement prévu à cet effet. Le revêtement de sol pourra être, ensuite, posé. Que ce soit une moquette, des dalles plastiques, du parquet collé ou stratifié, ou encore du carrelage. Cependant, un ragréage fin peut être à prévoir en cas de revêtement souple, afin d’éviter de voir apparaître les joints de la chape.