4- Questions à Patrick Grandchamp, directeur commercial chez Blastrac
Chapes-info : Vous êtes le seul industriel du secteur “matériel” présent. Pourquoi être venu ?
Nous avons participé au congrès du carrelage, car tout revêtement nécessite une préparation pour être bien posé et adhérent au support. Blastrac est le n° 1 mondial au niveau du matériel pour préparation de surfaces mécaniques avec aspiration à la source, sans vibrations et sans poussière. Nous visons à faire travailler les compagnons dans les meilleures conditions au niveau ergonomique. Ce congrés est donc un évènement, qui correspond à notre recherche et à nos messages. Nous rencontrons ici les leaders du marché. Notre message n’en est que plus valorisé.
Chapes-info : Comment trouvez-vous le nouveau visage des rencontres de la filière “carrelage” ?
Les attentes des participants et des fournisseurs évoluent. Les grandes messes, genre salons multi-métiers, ne correspondent plus aux attentes des participants. Je pense ainsi que ce type de congrès doit encore évoluer, il est conforme à une mutation attendue par les fournisseurs, qui préfèrent des évènements plus concentrés à réelle valeur ajoutée.
Chapes-info : Etes-vous contents de ces rencontres ?
Plus que la quantité, c’est la qualité et la compétence des gens qui viennent, qui priment. Ici, nous rencontrons les acteurs décisifs du marché français et venons avec une offre complémentaire à leurs produits. Lors de ces échanges, le relationnel qui s’établit entre industriels est important, car il permet de faire passer des messages et d’anticiper l’avenir.
5- Questions à Fabienne Tiercelin, directrice des relations extérieures de SMA (groupe SMABTP) et déléguée générale de la fondation Excellence SMA
Chapes-info : Qui était à l’origine de la réunion technique sur le thème de la fissuration du carrelage, animée par la fondation Excellence SMA ?Depuis quelques mois, voire quelques années, les carreleurs essaient de faire réviser le DTU 52-1, car il y a une augmentation des désordres liés à la pose scellée de carrelage sur sous-couche isolante. Notre objectif était de rappeler quels sont les sous-jacents à ce besoin de révision des règles techniques, en l’illustrant avec des pathologies. L’UnecbB-FFB s’est tournée vers nous pour présenter les résultats d’une étude réalisée il y a quelques années. En effet, nous représentons entre 35 et 40 % du marché de l’assurance et avons donc une bonne connaissance des pathologies remontées, chaque année, par nos experts.
Chapes-info : Au-delà de cette réunion, la participation à ce type d’évènements est-elle importante?
Nous sommes les mutuelles des hommes du BTP, qui ont été créées par eux et pour eux. Nous venons donc rencontrer ici nos clients, dialoguer avec eux et analyser leurs problématiques. La rencontre avec les fabricants est également intéressante, car certains sont assurés chez nous et cela nous permet de découvrir de nouveaux produits et de nous initier à de nouvelles techniques.