Le 30 juin dernier, le Palais des congrès de Strasbourg a pris des allures de salon des carreleurs. Loin de l’ancienne organisation, qui proposait colloques et conférences, les rencontres de la filière “carrelage” mettent désormais les industriels au cœur de l’évènement. « Lors des précédentes éditions, nous n’avions que quelques pauses entre deux colloques, pendant lesquelles nous pouvions rencontrer les carreleurs. La nouvelle forme choisie permet des échanges et un partage tout au long de la journée, sur les nouveautés et les problématiques communes de nos métiers », se réjouit Matthieu Bellet, chef de marché sols techniques chez Saint-Gobain Weber France.
La journée du congrès biannuel de l’Unecb-FFb (Union nationale des entrepreneurs de carrelage du bâtiment) s’est déroulée dans le hall d’exposition, autour d’un grand podium central, qui centralisait l’attention des visiteurs. Un animateur faisait le tour des stands pour interroger chaque participant. Le tout étant retranscrit en direct sur les écrans géants situés autour du podium central.
Colles, machines, chapes, carrelages, nattes de désolidarisation, polyuréthane projeté, la trentaine de stands présents tout autour offrait un large panel de l’offre produits du secteur. « Dans ce type de lieux, nous ne cherchons pas à faire du business, mais plutôt à se retrouver et à échanger autour des évolutions du secteur », estime, quant à lui, Thierry Louis, président d’Isolat France.
L’industrie et les savoir-faire
La seconde mise en valeur était celle des savoir-faire. Les diverses animations impliquaient des carreleurs “Meilleurs ouvriers de France” (MOF), les lauréats des Olympiades des métiers ou encore des apprentis de CFA. « Les stands des MOF, qui exposaient des réalisations exemplaires, ont eu beaucoup de succès. Preuve que l’excellence, la beauté du travail et l’expérience professionnelle font toujours recette », se félicite Maryse de Stefano, présidente de l’Unecb-FFB. « Le bâtiment est le 2e corps de métier, qui remporte le plus de médailles en France lors des Olympiades des métiers. Et pourtant, ces concours d’excellence sont très peu valorisés dans les médias. Il nous semblait donc primordial de mettre ces professionnels exceptionnels à l’honneur », poursuit Maryse de Stefano.