Sommaire du dossier :
- Qu’est-ce que le Compte personnel de formation (CPF) ?
- Les droits de l’employeur
- L’entretien professionnel d’évolution
- Obligations et sanctions
Quelles autres obligations découlent de la loi du 5 mars 2014 ?
La loi du 5 mars 2014 instaure également la mise en place d’entretiens professionnels d’évolution
Qu’est-ce que l’entretien professionnel d’évolution ?
En tant qu’employeur, il faut procéder avec chacun des salariés, quel que soit son statut, à un entretien périodique d’évolution.
Cet entretien est un temps d’échange qui porte sur l’évolution professionnelle du salarié dans l’entreprise. Doivent être envisagées les possibilités d’acquisition de nouvelles compétences par la formation. Et l’affectation à de nouveaux postes.
Il faut aussi informer le salarié sur le dispositif de Validation des acquis de l’expérience (VAE). Et sur les modalités d’activation du compte personnel de formation. Ainsi que sur les abondements potentiels de l’entreprise au CPF et sur le conseil en évolution professionnelle.
Il est impératif que les salariés soient informés de cette obligation par affichage, note de service ou mention dans leur contrat de travail.
Mon entreprise emploie moins de 11 salariés, suis-je concerné ?
Toutes les entreprises sont concernées, quel que soit leur effectif.
Est-ce similaire à l’entretien d’évaluation ?
Non, l’entretien professionnel d’évolution et l’entretien d’évaluation sont deux entretiens différents.
L’entretien d’évaluation a lieu en général chaque année. Il consiste en une appréciation du travail fourni et des compétences professionnelles du salarié. C’est aussi l’occasion de fixer des objectifs pour l’année à venir.
L’entretien professionnel a lieu tous les deux ans. Il s’agit d’un temps d’échange avec le salarié qui porte sur les sujets évoqués ci-dessus.
Qu’en est-il de mes salariés absents ? Dois-je organiser un entretien professionnel à leur retour en entreprise ?
L’entretien d’évolution doit également être organisé à l’issue d’un congé de maternité, d’un congé parental d’éducation, d’un congé sabbatique, d’un arrêt pour longue maladie, d’un mandat syndical…
De plus, depuis le 1er janvier 2019, l’entretien peut être organisé sur simple demande d’un salarié absent de longue durée lors de sa reprise de poste.
Comment mettre en place ces entretiens ?
Il est conseillé de convoquer les salariés par courrier qui peuvent refuser l’invitation (dans ce cas, il faut bien conserver une trace écrite de leur refus). Le courrier peut être accompagné d’un descriptif de l’objet et du déroulement de l’entretien, afin que les salariés préparent au mieux ce temps d’échange.
Le salarié peut être reçu par un directeur, le chef d’entreprise et/ou une personne en charge des ressources humaines. L’entretien donne lieu à la rédaction d’un compte rendu écrit en deux exemplaires, le premier conservé par l’employeur et le second par le salarié.