Suite à des constats de mauvaises pratiques de plus en plus récurrentes, l’Unecp tient à tirer la sonnette d’alarme. « Nous nous devons de rappeler les règles du jeu, explique Nadège Ombé Njiamo, secrétaire générale de l’Union. Une centrale qui fabrique une chape fluide sous Avis technique ou Document technique d’application doit être agréée par le CSTB, sur présentation d’un dossier d’agrément par le titulaire d’ATec ou de DTA qu’elle propose. Ceci est défini dans les ATec ou les DTA de chacune des chapes fluides. Le titulaire de l’ATec ou du DTA doit informer la centrale lorsque l’agrément est validé par le CSTB. »
En matière d’assurance, la règle est simple. Pour être assurés en technique courante, les chapistes doivent être agréés et couler des chapes fluides sous ATec ou DTA fabriquées par des centrales agréées. Celles qui ne respectent pas cette règle encourent le risque de ne pas être assurées en cas de litige. « Nul besoin de rappeler que les agréments sont des gages de qualité ! Nous avons eu des remontées de terrain, de plusieurs centrales qui distribuent des chapes fluides, alors qu’elles n’ont pas d’agrément. Et des cas de sinistres sont relevés. Le nombre de chapistes augmente, comme celui des centrales proposant les chapes fluides. Avec le passage dans le domaine traditionnel, il faut rester vigilant pour ne pas entrer dans une sinistralité qui conduirait à dégrader l’image de ce métier.
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Pour rappel, en cas de doute, les chapistes sont en droit d’exiger l’agrément des centrales pour les chapes fluides vendues. Ils sont tout autant responsables de leur chape que les centrales. La liste des centrales agréées pour chaque chape est disponible avec l’Avis technique de celle-ci.