Pour se reposer en famille ou couler des jours tranquilles en pleine nature, une famille a décidé de rénover un chalet, au lieu-dit “Le Bochet”, sur la commune de Sainte-Foy, dans la vallée de la Haute Tarentaise, en Savoie. Une rénovation, ou plutôt une reconstruction, puisque seuls les murs extérieurs n’ont pas été supprimés, mais ils ont été renforcés. Evidemment, les sols ont été revus et corrigés, avec l’incorporation d’un plancher rayonnant électrique, avant de recevoir une finition en béton ciré. Entre-temps, il a fallu couler une chape sur place. Loin d’être une mince affaire.
Un accès très compliqué
Une logistique innovante
« Nous nous sommes organisés entre le fournisseur de chapes, Réseau Chape, le maçon et mon équipe. Le plan était que le 2 octobre 2020, Réseau Chape fournisse les 12 m3 de chape depuis sa centrale de Francin. Deux toupies parties en décalé sont venues se placer au pied des pistes, pour remplir l’auto-bétonnière Merlo à hauteur de 3 m3. Cette dernière faisait des rotations pour alimenter notre pompe à chape Lancy ». Avec quatre rotations, espacées d’une trentaine de minutes, le coulage a finalement été réalisé dans des conditions quasi-classiques. Une fois tous les problèmes logistiques résolus. « Nous avons dû monter notre pompe avec un pick-up, car notre fourgon habituel ne pouvait emprunter les chemins. Il a fallu aussi faire un voyage avec notre matériel. Quant à l’auto-bétonnière, nous nous sommes aussi servis de sa pompe interne pour prendre de l’eau dans une rivière proche, afin de pouvoir laver nos outils dans des conditions sécurisées ».
Faire de l’exceptionnel un quotidien
Malgré ces difficultés d’organisation, le chantier a permis à la jeune entreprise de se faire connaître. « Nous avons déjà reçu plusieurs appels pour des chantiers similaires dans la même vallée. L’entreprise a été créée début 2020, c’est donc important d’avoir ce type de vitrines sur notre savoir-faire. » Au point que Savoie Chape aimerait faire une véritable spécialité des chantiers à accès difficile. Et puis avoir comme espace de travail les forêts alpines, il y a pire…