A Colombes, dans les Hauts-de-Seine, l’hôpital Louis Mourier compte près de 500 lits. Il accueille une maternité, s’occupe de médecine interne et infectieuse, de chirurgie digestive, d’oncologie. Et abrite même un service de psychiatrique et, bien entendu, des urgences.
Dans l’enceinte de l’établissement, un petit bâtiment est dédié à l’hébergement et aux séjours longs. Construit il y a quelques années, le lieu est aujourd’hui en cours de réhabilitation (et de désamiantage). Les travaux sont opérés par phases, chambre par chambre. C’est la Société d’enduits et de ravalement (Ser), qui assure les travaux neufs. « Notre intervention débute une fois les sols débarrassés de leur ancien revêtement et les pièces désamiantées », indique Eric Feruglio, gérant de Ser. L’entreprise récupère un sol en béton brut. « Notre challenge est de restituer les locaux le plus rapidement possible. » A savoir, livrer une pièce avec un sol plan, revêtement final posé. Et “le plus vite possible” n’est pas qu’une expression sur le chantier.
Un ragréage recouvrable sous 2 h
L’étape centrale de l’intervention Ser est la mise à niveau et à l’horizontale du sol de chaque chambre à rénover. Il n’y a que quelques millimètres à rattraper, d’où l’utilisation d’un mortier de ragréage et non la mise en place d’une chape fluide. Le choix de l’entreprise s’est porté sur le tout nouveau weberfloor 4032, un mortier certifié P4SR signé Saint-Gobain Weber. Le “R” signifie “rapide” dans le cas présent. Il a été lancé en juin 2019. « Ce ragréage se caractérise par un temps de séchage turbo, explique Matthieu Bellet, responsable de la gamme sol de Saint-Gobain Weber. Notre promesse est simple : il est possible de marcher dessus au bout de 1 h. Et l’on peut poser un carrelage ou un sol souple 1 h à 2 h après le coulage. » Le produit répond donc en tous points aux contraintes et exigences du chantier.
Saint-Gobain Weber indique une durée pratique d’utilisation (DPU) de son ragréage de 15 mn à 20 °C. Aussi, il faut éviter d’en préparer trop à l’avance… Par contre, cette performance ne peut être certifiée par le CSTB, ce dernier opérant ses tests à 23 °C. Pourquoi cette température particulière comme référentiel ?
Une prise par cristallisation
Dans les faits, le weberfloor 4032 est incertifiable selon les critères du CSTB, une DPU à 23 °C devenant trop faible. Ceci rappelle aussi que ce mortier de ragréage n’est absolument pas indiqué pour une mise en œuvre par des températures trop élevées. « Pour cela, nous disposons de produits beaucoup mieux adaptés », reprend Matthieu Bellet. Mais dès que les températures chutent, il s’avère redoutable…
Compte tenu de sa réactivité, le weberfloor 4032 est conditionné en sac plastique, pour garantir une parfaite protection vis-à-vis de l’eau et de l’humidité. Côté fonctionnement, il réagit par cristallisation, d’où sa prise et sa montée en résistance express. Dans les faits, les molécules d’eau réagissent avec les composants du produit pour créer des cristaux d’ettringite. « A vrai dire, 95 % de l’eau est auto-consommée et seulement 5 % s’évapore, ce qui explique le rapidité du produit. »
Le weberfloor 4032 s’utilise sur une épaisseur comprise entre 1 et 10 mm seulement. Ceci, dans les locaux allant de P2 à P4S . La mise en œuvre débute par l’application d’un primaire d’accrochage, quelques heures avant celle du ragréage. Celui-ci est préparé juste avant son utilisation.