A la création de l’entreprise Ain Carrelages en 1992, la pose des produits de céramique est l’unique activité. Au fil des années, la société s’affirme comme un acteur important de la pose de carrelage, dans le secteur du Grand Lyon et dans le département de l’Ain. Grâce notamment à de la croissance externe, intégrant des savoir-faire, lorsque l’opportunité se présente. Un premier tournant est opéré en 2011, avec la création d’un pôle “négoce” et l’ouverture d’un premier magasin de carrelage à Château-Gaillard (01). Deux autres suivront, à Saint-Priest (69) près de Lyon, et à Bourg-en-Bresse (01). Dans le même temps, une unité de découpe et de façonnage de pièces spéciales est mise sur pied.
Pendant ce temps, les chapes sont traitées en externe. Notamment par l’établissement où officie alors Stéphane Guénot, actuel responsable chape d’Ain Carrelages. « L’entreprise où je travaillais coulait une partie des chapes d’Ain Carrelages. Lorsque l’idée a commencé à se former de couler en interne les chapes, il m’a été proposé d’être à la tête de cette activité, j’ai accepté. Le but étant de soutenir les équipes de pose, en leur préparant un terrain parfait pour leur pose. » Pour cela, Ain Carrelages fait l’acquisition d’une pompe Bunker, en 2021 et forme une équipe de deux chapistes, associés à Stéphane Guénot et à une secrétaire dédiée.
Réseau Chape et Lafarge comme fournisseurs
Pour se fournir, Ain Carrelages s’appuie sur deux entités : Réseau Chape et Lafarge. « Ce qui nous permet d’avoir une gamme technique assez large et une bonne couverture de notre zone géographique de travail. » Celle-ci “épousant” le marché du carrelage de l’entreprise, soit le département de l’Ain et le Grand Lyon.
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« Environ 75 % de nos chantiers de chape sont en complément d’un chantier de carrelage de l’entreprise. Nous couvrons aussi, désormais, des chantiers en externe, selon les besoins de nos clients. Mais le chantier type d’Ain Carrelages reste une opération de logements collectifs nécessitant une intervention de 1 000 à 1 500 m2, avec la pose d’isolants thermo-acoustiques et le coulage d’une chape. Pour le moment, le secteur de la rénovation est compliqué d’approche pour nous, surtout si ce sont des maisons individuelles. »
Vers une accélération du développement
Si aujourd’hui l’effectif d’Ain Carrelages est réduit, c’est un choix stratégique. « Nous ne voulions pas nous brûler les ailes, en partant d’entrée avec des équipes multiples. Nous en avons formé une qu’il a fallu d’abord stabiliser pour qu’elle soit le moteur de cette nouvelle activité. Il a été nécessaire aussi de roder nos techniques et notre organisation du travail. Et si le chantier le demande, nous pouvons compléter le dispositif avec quelques carreleurs polyvalents et de la location de matériels. »
Mais la situation pourrait rapidement évoluer. « Nous avons volontairement temporisé. Aujourd’hui, il va nous falloir créer une deuxième équipe pour poursuivre notre expansion, afin de viser plus de chantiers déconnectés de ceux de carrelage. Cette seconde équipe devrait être créée à court terme. » Ainsi, Ain Carrelages pourra poursuivre le chemin d’une entreprise en croissance régulière.