Couler 80 maisons et 5 à 10 immeubles par mois, Emmanuel Mengard ne l’aurait pas imaginé lorsqu’il a monté Chape L’Océane, il y a 7 ans. L’homme, qui travaillait alors chez Edycem Béton, d’abord comme chauffeur de toupie, puis au planning, s’est formé auprès d’un applicateur avant de monter son entreprise. L’aventure a commencé à deux. Mais très vite, la forte demande l’a poussée à s’agrandir pour gagner en réactivité et répondre efficacement à la demande croissante du terrain, tant sur la construction de maison individuelle que de bâtiments collectifs. « Aujourd’hui, il arrive souvent que la maîtrise d’ouvrage oublie la chape, alors que de plus en plus de carreleurs ne font que du carrelage. Pour répondre à cette problématique, il faut être très réactifs, afin de leur permettre de respecter les délais », souligne Emmanuel Mengard.
D’importants investissements
Dans l’entreprise, le travail s’organise autour de 3 chefs d’équipe, responsables de leur pompe à chapes, et de 5 techniciens, qui assurent le coulage quotidien des chapes. Une autre équipe est en charge des ponçages et une autre de la pose d’isolation. Enfin, une dernière personne se charge de la comptabilité. « Pour moi, nous ne formons qu’une seule et même équipe. Tout le monde doit être capable de travailler avec tout le monde, à tous les postes. C’est cette flexibilité, qui me permet de répondre, tant à la demande des gros chantiers que des plus petits », explique Emmanuel Mengard, qui, lui, gère le planning. Un vrai casse-tête, car la commande n’offre qu’une visibilité de 15 j à 3 semaines. « Je fais tout à l’ancienne, avec un agenda papier, qui ne me quitte pas et sur lequel je note chaque détail des chantiers que je réceptionne. »
L’expansion de Chape L’Océane a nécessité aussi d’importants investissements coté matériel, avec 3 pompes à chapes et 6 fourgons, dont 3 pour le coulage, 1 pour le ponçage, 1 pour la pose des isolants et un dernier pour les autres opérations. Les pompes à chapes VM20CL de AM3P ont été choisies pour leur simplicité. « J’ai trop subi les pannes électroniques et l’immobilisation trop longue de certains matériels. Ainsi, je préfère une machine fabriquée en France et sans électronique, afin de pouvoir résoudre les pannes rapidement », justifie Emmanuel Mengard.
Proche de son fournisseur
Prévoyant, le chapiste s’est formé aux techniques du béton décoratif et du coulage des sols en résine, afin de combler les trous de son emploi du temps. Aujourd’hui pourtant, la demande en chape est telle que ce type de chantiers est plutôt destiné à varier le quotidien des employés.
Cette réussite est le fruit d’un partenariat entre la Chape L’Océane et son fournisseur. Dès le départ, Edycem a vu dans l’initiative de son ex-employé l’occasion de développer son produit “chape”. « J’ai eu la chance d’avoir été accompagné à mes débuts par Edycem, qui m’a permis d’aller à la rencontre de sa clientèle pour proposer mes services », se souvient, avec reconnaissance, Emmanuel Mengard. Aujourd’hui, il reste toujours fidèle à son fournisseur, puisqu’il travaille à 95 % avec la chape ciment Kalkiss.
Aujourd’hui, le chapiste est aussi l’un des premiers à mettre en œuvre des chapes connectées, puisque depuis début février, l’ensemble des chapes Edycem est proposé avec une puce RFID, placée à proximité de la porte d’entrée. « Avec une simple application sur Smartphone, les carreleurs ou la maîtrise d’œuvre ont accès à l’ensemble des informations, qui concernent la chape : date de coulage, marque… Cela plaît beaucoup à notre clientèle, qui y voit un gage de confiance », se félicite Emmanuel Mengard.
Aurélie Cheyssial