Entre Pau et Lourdes, le château de Langladure situé à Nay (64), où se déroulent mariages, conventions et évènements prestigieux, souhaitait étendre son activité et proposer des chambres d’hôtes. Le propriétaire a donc entrepris la rénovation de l’ancienne étable, pour y créer des chambres et un spa. Afin de réaliser les chapes fluides de ce chantier de 500 m2, il a contacté Olivier de Vicari, gérant de la société éponyme, basée à Assat, dans les Pyrénées-Atlantiques.
Trois phases de coulage
« Les temps de séchage réduits au minimum ont incité le maître d’ouvrage à opter pour une chape fluide ciment », se souvient Olivier de Vicari. Si tout devait aller vite, le déroulement du chantier était tributaire de l’avancée des travaux, avec la pose des menuiseries, le tirage des réseaux d’eau et d’électricité. Et surtout, la pose de l’isolation projetée et du plancher chauffant. Les chapes ont été tirées en trois étapes, deux pour la partie habitation et un pour la partie spa, ce qui permettait de gagner du temps sur la pose du revêtement de sol, qui s’effectuait à l’avancement.
La préparation avait lieu la veille du chantier, par une équipe de deux personnes. « Le chantier se déroulant en plein été, les compagnons devaient bien veiller à calfeutrer les baies vitrées pour éviter les apports solaires lors de la première phase de séchage de la chape », précise Olivier de Vicari. Le jour du coulage, trois personnes étaient sur site. L’équipe de finition (ponçage et joints de fractionnement) intervenait une semaine après la mise en chauffe, elle-même réalisée seulement une semaine après le coulage. « Nous avons choisi la Cemfloor de Cemexa, qui autorise un fractionnement tous les 100 m2, ce qui laissait une grande liberté au carreleur, car avec des pièces ne dépassant pas 60 m2, les joints se dissimulaient aisément au droit des portes. »