Des frais annexes…
D’abord développé sur le marché des chapes anhydrite, ce mode de livraison et de mise en œuvre s’élargit aujourd’hui aux solutions ciment. « En France, les chapes fluides ciment gagnent du terrain, ce qui nous a conduit à développer un capteur d’humidité du sable spécifique pour nos centrales mobiles de malaxage. La sonde permet la modification automatique de la quantité d’eau à ajouter sans intervention de l’opérateur, afin d’obtenir, de la première à la dernière gâchée la même qualité de produit », se félicite Simone Piovesan, responsable commercial d’Overmat.
Cette solution reste tout de même onéreuse, puisqu’une centrale mobile de malaxage coûte 200 000 € dans sa versions “chapes fluides” et 180 000 € pour la solution “chapes traditionnelles”. En revanche, les frais de fonctionnements annuels (coûts des matériaux et main-d’œuvre) seront moindres qu’avec des machines au sol. Mais là encore, tout est question d’activité. « Le chapiste, qui investit dans une centrale mobile de malaxage, fait en général nombre de petits chantiers. Il gagne alors beaucoup en réactivité et en souplesse », analyse Simone Piovesan.
Amortissement, ratio bénéfices/investissements au regard de son activité, frais d’entretien…, le choix d’une machine, au-delà de ses performances, est avant tout affaire de stratégie… Et de comptabilité.
Aurélie Cheyssial
– Pour en savoir plus –
Les acteurs de la machine pour chapes :
– Pompes à chapes fluides et malaxeurs-transporteurs de chapes
• AM3P
• Bunker
• Collomix
• Glaap & Brinkmann
• Imer
• Kotan Bau Yapi
• Lancy
• Priomix
• Putzmeister
• Uelzener
• Utifom
– Pompes à béton stationnaires
• Cifa
• Imer
• Liebherr
• Mecbo
• Putzmeister
• Schwing Stetter
– Centrales mobiles de malaxage
• AM3P
• Brinkmamm (PL2M)
• Glaap & Brinkmann
• Overmat