Pour les chapes fluides comme pour les chapes traditionnelles, la mécanisation des tâches a réduit la pénibilité sur le chantier. Limitant les étapes manuelles à leur strict minima, la chape fluide est un procédé industriel, dont la fabrication, malgré la présence de produits en sac, s’effectue en grande majorité en centrale à béton. Approvisionnée par camion toupie, elle est mise en œuvre à la pompe, thermique en général, qui consiste le premier investissement d’un chapiste. Moins fréquentes sur le marché français, les machines électriques sont liées au secteur de la chape en sac et conviennent aux besoins de petits chantiers. « Ces équipements conviennent très bien à des entreprises générales, qui font très peu de chape fluide. Polyvalents, ils leur permettront de faire du plâtre ou d’autres produits en sac », souligne Walter Baffioni, directeur commercial d’Imer France.
Pour les entreprises plus spécialisées, les machines thermiques sont mieux adaptées. Disponibles dans des débits allant de 15 à 25 m3/h, les pompes à vis permettent de répondre à de multiples demandes, allant du chantier de maison individuelle au petit collectif. Le choix d’un modèle dépendra du profil d’activité de l’entrepreneur.