A une extrémité de l’échelle, on trouve la chape traditionnelle, qui couvre la dalle et qui sera masquée par le revêtement de sol. A l’autre, une chape allégée, qui se combine en surface avec une couche anhydrite la plus fine possible. On peut rajouter à cela les sous-couches et accessoires latéraux acoustiques, ainsi que les systèmes de planchers chauffants. Et alors, la question de la rapidité d’exécution du chantier se pose, notamment en Allemagne où la main-d’œuvre manque. Petite revue de détails…
Première sortie
L’intégration de La Chape Liquide au sein d’Anhydritec a marqué une étape. C’est d’ailleurs la première fois que le groupe espagnol se présente sur le salon allemand EPF (Estrich Parkett und Fliesen, c’est-à-dire Chapes, parquets et carrelage), dans sa nouvelle organisation européenne.
Pour Francis Augustin, directeur commercial et marketing Europe d’Anhydritec, l’un des enjeux actuels est la performance thermique et l’amélioration de la conductivité des chapes associées à des systèmes de chauffage par le sol.
Les chapes fluides et l’acoustique
Les industriels Maxit et Weber jouent collectifs au sein de Saint-Gobain, comme le dévoilent les démonstrations de mise en œuvre à l’EPF.
D’autant que la sous-couche acoustique, à base de laine de verre, complète une gamme, qui se composait précédemment d’une solution de 3 mm créditée d’un affaiblissement de 17 dB.
Cette fois, il s’agit d’une couche de 15 mm, pour un gain estimé à 29 dB. A noter que Knauf vise 37 dB, avec une sous-couche en Ecose Technology (laine de verre à teneur en verre recyclé pouvant aller jusqu’à 80 %), qui peut supporter jusqu’à 5 kPa (kN/m2) de pression.
Billes en extrudé
Selon Edilteco, le marché allemand de la chape légère offre un grand potentiel et il reste encore beaucoup à faire. Un avis que partage le Belge Fim, qui produit des billes à partir du recyclage, dispose d’une forte présence sur le segment du bricolage, mais souhaite investir davantage d’autres segments, en Allemagne comme dans les autres pays européens.
Edilteco en Italie, Fim en Belgique, Fischer en Allemagne, Thermotec en Autriche (du moins comme ensemblier). S’ajoute l’Autrichien Thermowhite, qui ne fait pas comme tout le monde : ses billes sont à base non d’EPS, mais de XPS.
Le chapiste-chauffagiste
Dans le cadre de l’EPF, Herotec a organisé une conférence sur le futur du chapiste. L’exposé a débouché sur une première remise de diplôme de qualification pour une douzaine de chapistes autorisés non seulement à poser les serpentins du système de chauffage, mais aussi à les raccorder. Ce qui constitue un premier empiètement dans le lot du chauffagiste.
Mais aussi une garantie d’efficacité sur le chantier. Herotec ne vise pas l’ensemble des quelque 5 000 entreprises chapistes allemandes, mais seulement les 200 leaders, qui cherchent justement un moyen de se démarquer du reste… L’argument-phare de cette démarche est que le donneur d’ordres, aujourd’hui, veut pouvoir réduire le nombre des interlocuteurs sur le chantier.
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