Le chapiste ne se contente pas de réaliser la chape, il doit aussi créer les conditions de sa pérennité, et assurer une bonne protection de la surface et une ventilation adaptée. Les aspirateurs spécialisés sont également du lot et la liste n’est pas close. Sur le salon EPF, on trouvait notamment des aides à la manutention, toujours selon le principe qu’il faut ménager une main-d’œuvre de plus en plus rare.
Saga réalisée par Jonas Tophoven
Aspirateurs adaptés aux outils de ponçage
Il n’existe pas d’aspirateurs dédiés aux travaux de chapes. Mais il peut s’avérer nécessaire d’aspirer des résidus de mortier ou des poussières, parfois dans un contexte humide. En complément de la gamme Flex, élargie de l’électroportatif professionnel aux girafes de ponçage de murs et plafonds, il est apparu logique de développer une gamme d’aspirateurs adaptés à ces outils de ponçage. Ainsi, la gamme VCE est riche et va d’un modèle d’entrée de gamme pour l’entretien courant à la déclinaison adaptée aux travaux de désamiantage. Entre ces deux pôles, trois variantes du modèle M semblent tout à fait convenir aux chantiers des chapistes.
Protéger pendant le ponçage
Le fabricant suédois Pullman Ermator dispose d’un représentant dans l’Hexagone, qui est Best France. Associés à des ponceuses, les aspirateurs spécialisés de la marque protègent les utilisateurs, en aspirant les poussières de quartz. C’est le cas du modèle T11000 Hepa, parmi de nombreux autres, dont la performance est unique (11 kW, 1 100 m3/h). Doté d’un pré-filtre d’une surface déroulée de 4,9 m2, il est idéal pour les entreprises chargées de poncer les surfaces en béton.
Une sous-couche étudiée pour la chape
Pour la sous-couche d’imperméabilisation, l’idée de BTF – Flexibel est de protéger une couche d’aluminium entre deux non-tissés. L’aluminium se charge de la barrière d’étanchéité et les deux faces protectrices entravent les déchirures, mais aussi les percements générés par des gravillons. Les adhésifs sont étudiés pour permettre une mise en œuvre jusqu’à des températures négatives (- 5 °C), assez courantes en hiver sur les chantiers allemands.