Le ministère du Budget a brusquement décidé d’imposer l’utilisation d’une plate-forme privée payante pour la facturation électronique en B2B. A partir de 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA devront se plier à cette nouvelle règle.
Jusqu’alors, Bercy avait promis une solution gratuite via la plate-forme publique Chorus Pro, rassurant ainsi les chefs d’entreprise. Désormais, ils devront supporter des surcoûts financiers liés à l’obligation de passer par une plate-forme privée. Une décision que la Fédération française du bâtiment (FFB) dénonce fermement !
« La FFB dénonce un reniement de la parole de l’administration »
La FFB critique aussi la complexité administrative croissante, avec des formalités qui varient en fonction du client, qu’il soit public, professionnel ou particulier. Le secteur du BTP, qui fonctionne selon des spécificités comme la sous-traitance ou les situations de travaux, estime ne pas être pris en compte dans cette nouvelle réglementation. Olivier Salleron, président de la FFB a réagi : « A rebours de toutes les promesses de simplification et de concertation, la FFB dénonce un reniement de la parole de l’administration et la création d’une nouvelle charge sur le dos des entreprises. Nous appelons les pouvoirs publics à revenir à son engagement initial, celui d’une gratuité de la facturation électronique ». Malgré les protestations, la date d’entrée en vigueur de cette obligation reste inchangée.
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