Sommaire du dossier :
- Chape : Quelles alternatives envisager ?
- Les chapes se défendent en évoluant
- La chape sèche ou la multitude de solutions
- La chaux, alliée millénaire
- Un retour du plâtre à plancher ?
- Les biomatériaux, ressources locales et écologiques
Autre solution déjà bien placée, la chape sèche. Une solution souvent utilisée, lorsque le support impose une limitation du poids. Ceci, tout en améliorant l’acoustique des lieux. A l’image de la tour Pleyel, près de Paris, qui l’a intégrée lors de sa rénovation complète. En effet, les dalles du bâtiment qui, par endroit, montraient un fléchissement de 6 cm ne pouvaient pas accepter n’importe quelle solution…
Avec son offre Fermacell, James Hardie Bâtiment a apporté une réponse efficace. Sur ce chantier, cette chape sèche garantit un affaiblissement acoustique de 31 dB, en particulier grâce à sa couche isolante. Et ajoute une faible charge de seulement 44 kg/m2 sur les dalles existantes. Filiale de la société Spie Batignolles, France Sols a procédé à la mise en œuvre. Qui consiste en la pose d’une bande résiliente placée en périphérie des surfaces. Mais aussi d’’un lit de granules de béton cellulaire. Et enfin, de plaques de sol constituées de gypse et de fibres de cellulose issues de papier recyclé et d’eau.
Disposant d’une battue de 5 cm pour une pose à joints croisés (comme un parquet), afin de garantir la cohésion de la chape, la plaque est ensuite assemblée par collage et vissage ou clouage. Quant au rattrapage des niveaux de dalles, les granules Fermacell, d’une granulométrie de 0,2 à 4 mm, compensent en moyenne 3 cm de niveau (certains rechargements pouvant allant jusqu’à 12 cm). Après avoir été nivelé à hauteur et lissé à la règle, le lit de granules reçoit directement les plaques de sols. Outre la solution de Fermacell, Pavatex propose une option à base de vermiculite, tout comme Efisol ou Soprema.