Sommaire du dossier :
- Bas Carbone : L’avenir de la chape en question
- Les chapes fluides ciment doivent s’adapter
- Une demande en attente de solution bas carbone
- Des freins au développement
Les chapes fluides ciment partent plutôt avec le préalable inverse, la production du clinker, élément de base du ciment, les range plutôt dans les mauvais élèves. Mais toutes les marques travaillent à trouver des solutions vertueuses. Avec un degré différent d’avancement des travaux. Vicat dispose, par exemple, depuis 2020, de la Flexiperf La Chape Vicat Deca.
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« Il était tout naturel pour Béton Vicat de développer une chape bas carbone dans la continuité du développement de sa gamme Deca pour le bétons bas carbone, explique Estelle Rodot-Chazal, responsable France pôle chape de Vicat. De ce fait, il y a deux ans, nous avons anticipé les besoins sur ce thème. Et nous avons, d’ores et déjà, un produit qui est prêt, qui a fourni plusieurs chantiers très réussi. Quand il y a un besoin, nous pouvons répondre favorablement, avec un produit éprouvé. Les applicateurs connaissent aussi cette solution, et sont à même de la proposer en variante d’ores et déjà. Enfin Béton Vicat a souhaité affiché rapidement en développant cette chape fluide Deca que le groupe est soucieux et conscient des enjeux climatiques et règlementaires. »
Des pistes variées pour les chapes ciment
De son côté, Edilteco a présenté sur le dernier Batimat sa gamme Green, qui se veut une réponse à l’enjeu du bas carbone, avec notamment sa solution Politerm R. « C’est un agrégat isolant pour les chapes, les mortiers et les bétons légers, détaille Franck Pied, directeur marketing, communication et technique de la marque. De manière à traiter thermiquement et acoustiquement les sols et à alléger les supports. Chez Edilteco, nous sommes des fabricants de polystyrène expansé. Et comme tout industriel, nous avons des chutes issues de la production de nos blocs et panneaux. Nous les récupérons. Elles sont ensuite broyées, puis les billes de PSE sont regranulées et recalibrées. Ceci, afin qu’elles aient une forme parfaitement sphérique qui permet de les mélanger parfaitement aux liants. Nous évitons ainsi de compacter des déchets, en leur trouvant un débouché. »
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D’autres industriels sont encore en phase de recherche, comme CemFluid, dont la solution adaptée sera disponible dans le courant de l’année 2023. « Nous avons plusieurs pistes de recherche et nous ne voulons en éliminer aucune dès le départ, explique Vincent Jaume, directeur général de l’entreprise. Mais l’idée principale est de réduire au maximum le taux de ciment dans notre formulation, en utilisant plusieurs intrants différents. Nous n’avons pas encore de solution définitive à ce stade. Nous travaillons activement sur le sujet et nous avons déjà réalisé plusieurs chantiers tests. Nous avons une grande ambition sur ce sujet, en étant très exigeants sur notre formulation pour être très vertueux. Nous souhaitons grandement réduire l’impact carbone de nos solutions. Nous devrions pouvoir commercialiser cette solution dans quelques mois. »