Sommaire du dossier :
- Bas Carbone : L’avenir de la chape en question
- Les chapes fluides ciment doivent s’adapter
- Une demande en attente de solution bas carbone
- Des freins au développement
L’enjeu de la réduction de l’impact carbone de la construction est ainsi dans toutes les têtes. « Je vois le bas carbone comme une opportunité, lance Vincent Jaume. Comme la possibilité de développer une nouvelle solution, avec un objectif plus vertueux. En tant que formulateur, nous voulons apporter notre solution, avec des objectifs plus exigeants. »
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Mais si tout le monde est convaincu du bien-fondé de la démarche et de l’avenir bas carbone des chapes, les débouchés actuels sont un frein au développement des solutions. Même si tous ne sont pas d’accord. « C’est un démarrage en douceur des ventes de chapes fluides bas carbone, détaille Estelle Rodot-Chazal. En effet l’impact actuellement est assez réduit dans le calcul global de la RE 2020. Nous axons notre action sur la prescription des chapes bas carbone dans le cadre de solution constructives 100% bas carbone. »
Une prise de conscience peu transformée en commandes
Un constat en partie partagé par Vincent Jaume. « Nous avons de la demande pour une solution bas carbone de la part de nos clients. C’est une demande qui augmente. Certains sont vraiment très pro-actifs sur ce sujet. D’autres ne sont, pour le moment, pas particulièrement intéressés, mais je n’ai aucun doute qu’ils suivront le mouvement, une fois la solution installée. »
Alors que le diagnostic est inverse chez Anhydritec. « Nous avons déjà ressenti une vraie accélération de nos ventes depuis l’application de la RE 2020. Que ce soit dans le secteur du neuf, visé par cette réglementation, mais aussi dans la rénovation. Ce qui nous pousse à croire que c’est une prise de conscience collective des enjeux. Nous avons d’ailleurs fait évoluer notre outil industriel cet été, pour accompagner en amont cette montée en puissance des volumes. »