Sommaire du dossier :
- La rénovation est-elle une valeur refuge pour la construction ?
- La rénovation, un eldorado sous les nuages
- Des freins structurels
- Les chapes ont une carte à jouer
Bien entendu, les questions énergétiques ne sont pas les seules problématiques qui président à l’acte de rénover. La rénovation énergétique représentait 25 % des volumes de rénovation en 2022, selon l’Observatoire du BTP. Mais elle en est le moteur, entraînant derrière elle de nombreux autres travaux. Les chapes en sont un excellent exemple. Le changement du système de chauffage d’une maison, subventionné si décarboné, implique en général une réflexion sur la notion de confort thermique. Le plancher chauffant étant alors plébiscité. Et qui dit “plancher chauffant”, dit “chape”.
Des spécificités techniques
En rénovation, l’utilité des chapes ne se limite pas à la diffusion de la chaleur des planchers chauffants. L’apport des chapes est essentiel aussi pour l’harmonisation des niveaux, notamment dans les bâtis les plus anciens. La projection de mousse polyuréthane venant apporter un plus, en termes d’isolation. Les chapes légères, les bétons mousse ou les chapes sèches offrent, eux, des solutions techniques adaptées aux supports les plus anciens, sur lesquels l’apport de poids supplémentaire doit être limité.
Nous aborderons plus en détail les spécificités techniques et technologiques des chapes en rénovation lors d’un dossier à paraître dans l’édition papier de Chapes Info #4, disponible dès la fin du mois de septembre.