En France, le polyuréthane projeté occupe environ 20 % de parts de marché de l’isolation des sols. Il propose de nombreux avantages. En effet, ce matériau s’adapte à toutes les imperfections et les formes des sols. Il endigue ainsi les déperditions thermiques, grâce à son étalage dans tous les recoins. De plus, il résiste à l’humidité et offre une durabilité évitant les travaux de rénovation supplémentaires. Le spécialiste de l’isolation par polyuréthane projeté, Syneris contribue à la rénovation énergétique des sols. La marque du groupe Mirbat s’est équipée du Q-Bot, le nouveau robot d’isolation du groupe éponyme anglais. « C’est une révolution technologique », explique Lionel Trouillet, directeur du développement commercial de Mirbat.
Le Q-Bot : Un modèle de robot d’isolation
Du haut de ses 22,5 cm, le Q-Bot dispose de caractéristiques idéales pour l’isolation des sols. En effet, le robot est conçu pour isoler par polyuréthane projeté des endroits inaccessibles à l’homme. « L’outil peut s’utiliser n’importe où, souligne Lionel Trouillet, à partir du moment où le bâtiment possède un vide sanitaire. » De plus, à l’aide d’un ordinateur muni d’un joystick, le robot évalue les risques et s’assure que le sol est disposé à recevoir la projection d’isolant.
« Pour utiliser la machine, un technicien doit s’occuper de manier l’objet, indique Julien Martinez, responsable robot de Mirbat. Une formation d’environ un mois est nécessaire pour l’exploiter à bon escient. Malgré sa robustesse, il faut l’utiliser avec précaution ! » . « Le rendement étant plus lent, le prix des travaux sera supérieur à celui d’un support isolé manuellement, reprend Lionel Trouillet. Il faut environ un jour pour couvrir entre 100 et 120 m2. Les coûts varieront en fonction de la taille des chantiers entre 50 et 70 € HT le m2 et sont éligibles aux primes environnementales. »
Les prouesses du Q-Bot
La première utilisation du Q-Bot par Syneris remonte à 2017. Depuis, la filiale de Mirbat a contribué à la rénovation des sols de nombreux bâtiments avec ce robot. « Nous avons isolé l’entièreté d’un sous-sol d’un collège à Civray, dans la Vienne, déclare Lionel Trouillet. On parle là d’environ 1 500 / 2 000 m2 de surface à couvrir. L’outil est dédié aux bâtiments très anciens et ceux construits avant les années 2000. Une fois que ces derniers bénéficieront d’une rénovation énergétique, le Q-Bot pourra être placé au musée ! Mais avant cela, il faut compter plusieurs dizaines d’années… » La filiale Recherche & Développement de Q-Bot travaille sur deux prototypes supplémentaires. Des robots plus performants, capables d’accéder à des sous-sols de 30 cm de hauteur. Et encore plus compacts, pour les faire entrer dans des “trous de souris”.