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Depuis deux ans, Vincent Jaume est à la tête de CemFluid et a travaillé à diversifier ses gammes. « Lorsque nous avons repris l’entreprise, elle ne comptait qu’une seule solution de chapes fluides, à travers un liant prémix. Nous avons depuis avancé en R&D, afin de proposer des solutions d’adjuvantation. Ce qui permet à nos clients de produire des chapes avec leurs propres constituants. »
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Une nouvelle solution, qui ne remplacera pas pour autant l’offre déjà en place. « Ce ne sera pas un abandon ou un remplacement, mais une solution complémentaire. Chacune d’elles correspond à des installations spécifiques chez nos clients. Avec notre gamme sous ces deux formes, nous pouvons nous adapter aux différentes configurations industrielles, sans investissement structurel de la part de nos clients. »
Cemfluid fait évoluer ses chapes
Mais CemFluid a aussi réfléchi à améliorer les qualités intrinsèques de ses solutions déjà sur le marché. « Nous avons travaillé à améliorer les caractéristiques de nos chapes existantes. Une bonne chape ciment doit avant tout être robuste, avoir un séchage rapide et pouvoir être recouverte en peu de temps. Ainsi, nous l’avons rendue encore plus attractive, avec une formulation permettant de s’affranchir de la pulvérisation d’un produit de cure et avec une réduction de sa viscosité pour améliorer l’agrément de mise en œuvre. » De nouvelles propositions de matériaux, qui doivent permettre à CemFluid d’étendre son implantation géographique. Et ainsi de densifier sa place sur le marché.
Structuration de l’entreprise
« Notre maillage est encore lâche sur le territoire national, notamment dans la partie Nord du pays. Pour nous, le Sud a été notre base naturelle, par la proximité de notre usine et de notre laboratoire, en Avignon. D’autant qu’avec l’abandon de la pose de carrelage scellé, qui était très implantée dans le Sud, les opportunités de développement augmentent. Aujourd’hui, nous comptons une soixantaine de centrales et de malaxeurs mobiles référencés, en comptant les DTA en cours d’instruction. L’objectif est de nous installer en Ile-de-France et en Bretagne – Normandie, des régions très dynamiques pour les chapes fluides. »