Sommaire du dossier :
- Bas carbone, la course à l’armement
- Les chapes anhydrites naturellement bas carbone
- Les chapes ciments évoluent vers le moins carbone
- Bas carbone, encore du travail
Réduire les émissions de carbone pour éviter un écroulement. Quel que soit le secteur de la société, l’heure est, depuis maintenant quelques années, à la traque de la moindre trace du carbone. Afin d’éviter un dérèglement climatique encore plus important que ce qu’il n’est actuellement, et sans doute au final, d’éviter la multiplication d’épisodes dramatiques comme les inondations qui ont touché la région de Valence, en Espagne, cet automne.
Tous les secteurs sont concernés. Y compris, bien sûr, la construction, qui à travers l’utilisation du ciment est l’un des secteurs qui a la plus grande marge de manœuvre. En France, cette lutte contre les émissions carbonées s’est traduite, dans la lignée de la Cop 21 de Paris, à l’élaboration de la réglementation RE 2020 et de ses paliers évolutifs. Quotidien de tous les acteurs de la construction, ceux-ci vont connaître leur premier durcissement à l’aube de l’année 2025.
Nouveau palier bas carbone pour la RE 2020
« Dès le 1er janvier 2025, les dépôts de permis de construire devront présenter une réduction de 90 kg/m2 éq.CO2, rappelle Francis Augustin, directeur commercial et marketing Europe d’Anhydritec. Chaque segment du bâti va alors avoir son importance. » En effet, ce nouveau palier, qui augmente les exigences en matière de réduction d’émission carbone, oblige les concepteurs à chercher de nouveaux gisements d’économie. Avec leur peu de poids dans le volume global, les chapes n’ont que peu, pour le moment, ressenti les conséquences des exigences du premier palier de la RE 2020.
Mais les durcissements de ces derniers placent les chapes, peu à peu, en position d’offrir des gains intéressants. « Nous pouvons faire gagner de 7 à 8 kg/m2. Ce qui représente un peu moins de 10 % du besoin de gain total. Ce qui n’est pas négligeable. Et je crois surtout à cette amplification du besoin au fur et à mesure de l’adoption de la RE 2020 », complète Francis Augustin. En effet, en 2028 et 2031, les paliers se durciront à nouveau. Cette évolution normative a donc lancé les producteurs de chapes fluides dans une “course à l’armement” pour offrir une alternative moins carbonée. Chacun ayant une avancée technologique différente. Les concernés de plus longue date étant les producteurs de chapes fluides anhydrite…