Planchers secs
Le cadre est donné par l’emprise au sol du petit bâtiment en brique préexistant, un rectangle de 11 m x 21,5 m. S’il s’agit de monter à R+3, pas question d’alourdir l’ouvrage au point de devoir aménager des fondations. Tout doit donc être le plus léger possible. La dalle est coulée en béton, sur radier. Tout le reste sera monté à sec. La structure est en acier, avec des sections de poteaux creux ajustées (160 mm x 80 mm). Ceci pour limiter les contreventements, supporter directement la façade-rideau et les planchers en caissons Kerto-Ripa de Metsä Wood.
Il s’agit de caissons formés à base de panneaux en LVL, très résistants, nervurés dans le sens longitudinal tous les 60 cm. Pour enjamber toute la largeur du bâtiment. Soit 10,6 m, avec un seul point d’appui supplémentaire à celui des cornières latérales. Les parois verticales des caissons sont constituées de panneaux Kerto en LVL de 45 mm, d’une hauteur de 360 mm. Les têtes des caissons sont solidarisées avec la structure périphérique par l’intermédiaire de vis boulonnées M12. De façon à transmettre les efforts horizontaux. Les boulons sont visibles de l’intérieur.
Des caissons au coeur du dispositif
Les caissons, qui répondent à un cahier des charges précis, sont fabriqués aux Pays-Bas. A partir des panneaux livrés par le fabricant finlandais, par collage, pressage et clouage. L’appui intermédiaire sur lequel reposent les caissons fait partie de la fine structure du bâtiment. Et en conséquence, la trame des poteaux ne permet pas de poser les caissons de façon jointive.
Ces derniers sont solidarisés par des panneaux vissés à l’aide de vis 5 mm x 60 mm. Tandis que les caissons sont solidarisés avec la structure métallique par des boulonnages M12 et M16. Une fois les caissons posés et calés, la structure métallique est complétée par un raccordement horizontal en croix de Saint-André. Par l’intermédiaire de plats qui enserrent pour ainsi dire les caissons.