Sommaire du dossier :
- Désordres dans les chapes, sortir du Flop 10
- Fissuration, étanchéité et joints
- Des désordres et des causes multiples
- Comment lutter contre ces sinistres ?
Pour lutter contre ces sinistres, l’AQC a publié un guide des points de surveillance nécessaires lors du coulage de chapes fluides. Pour les chapes fluides calcium, il faut avant tout désolidariser le support. S’assurer de l’absence de risque de déshumidification excessive (notamment lors des premières 24 h après coulage). Et éliminer la pellicule de surface, sauf contre-indication de la marque du produit. Lors de la mise en œuvre du revêtement, il faut signaler au carreleur la nature de la chape. Et mesurer avec lui le taux d’humidité de la chape. Il faut aussi utiliser un primaire d’accrochage, qui joue ici le rôle d’interposition entre la chape et le produit de liaisonnement à base de ciment (comme un mortier-colle).
Pour les chapes fluides à base ciment, l’AQC signifie en premier lieu qu’il faut limiter les risques de fissuration, en éliminant les sources de courant d’air pendant les 24 premières h du coulage. Il faut aussi poncer la chape pour éliminer la laitance éventuelle ou la pellicule de surface, sauf contre-indication du fournisseur. Pour éviter d’éventuels phénomènes de tuilage ou de fissuration, dus au comportement intrinsèque de la chape fluide ciment, le délai entre la réalisation de la chape et la pose du revêtement de sol ne doit pas être trop important (au maximum 8 semaines). Le revêtement devra être mis en œuvre au plus tôt après le ponçage de la chape (au maximum 8 jours).