Sommaire du dossier :
- Désordres dans les chapes, sortir du Flop 10
- Fissuration, étanchéité et joints
- Des désordres et des causes multiples
- Comment lutter contre ces sinistres ?
Si l’augmentation continue des désordres a sans doute à voir avec la hausse en parallèle des volumes de coulage et de pose de carrelage sur chape. La situation est suffisamment notable pour que l’Unecp (Union nationale des entrepreneurs carreleurs, chapistes, projeteurs de polyuréthane) fasse des désordres son sujet principal de travail pour 2020. Même si l’épidémie de Covid-19 est venue mettre beaucoup de bâtons dans les roues de l’Union. Nadège Ombé Njiamo, secrétaire générale de l’Unecp, relève trois désordres majeurs en matière de chapes : « La fissuration de la chape et des revêtements sus-jacents, le décollement des revêtements sus-jacents et les défauts de cohésion de surface de la chape ».
Les causes peuvent être multiples, mais elle en distingue huit :
– la pellicule de surface de la chape, qui aurait dû être poncée avant la pose du revêtement,
– le défaut de séchage de la chape,
– la mise en œuvre de la chape directement sur les canalisations,
– un défaut de première mise en chauffe avant la pose du revêtement,
– un défaut de cohésion de la chape,
– le non-respect des joints de fractionnement et périphériques,
– l’épaisseur de chape non conforme.
Mais l’origine principale reste le retrait trop important de la chape, qui peut avoir plusieurs causes :
– le temps de séchage trop long des chapes fluides ciment,
– le dosage en ciment trop important pour les chapes traditionnelles,
– l’ajout trop important d’eau,
– le défaut de qualité des matériaux de la chape.