Sommaire du dossier :
- Immeuble de grande hauteur : La chape prend son envol
- Un matériel à optimiser
- Des types de chapes à privilégier ?
- Une organisation de chantier à maîtriser
Outre le choix de la pompe, celui des chapes a tout autant d’importance. Mais ce n’est pas vraiment le pompage qui pose problème. Les IGH impliquent toujours beaucoup de corps de métiers, qui travaillent en parallèle. Il faut donc s’appuyer sur une chape capable de garder ses performances dans des conditions compliquées. « Dans l’idéal, nous coulerions l’ensemble de ces chantiers en anhydrite, explique Benjamin Dullin. Mais le marché demande des chapes ciment. C’est donc ce que nous fournissons. Pour pouvoir coller rapidement dessus, nous proposons toujours une chape P3 ou P4. Pour un pompage plus simple, nous conseillons une chape C20 F4. »
Ce fut notamment le cas à Marseille pour la rénovation du Campus de Luminy. Où 7 000 m2 ont été recouverts de 150 m3 d’Agilia Chape Nivel C1100. « Grâce à ce choix, nous avons pu opter pour un carrelage collé plutôt que scellé. Cela nous fait gagner un temps précieux », précise Nicolas Desaleux, co-dirigeant de Sol Espaces, entreprise en charge des travaux.
Même réflexion pour le TGI de Paris, où le 8e étage devait être recouvert sous 10 jours. Le choix s’est porté sur l’Agilia Chape Force, guidé par les contraintes d’un séchage rapide. D’une grande résistance propre aux locaux classés P4. Et d’une adéquation avec les revêtements en terrazzo. Afin de répondre parfaitement à ces problématiques, Lafarge a même créé, pour l’occasion, une formulation spéciale en 25 Mpa.