Hirsch Isolation lance Thermozell pour la rénovation

Hirsch Isolation lance une nouvelle gamme, Thermozell, composée d’agrégats, ainsi que de mortiers et chapes prêts à l’emploi. Pouvez-vous nous la présenter ?

Nous lançons effectivement cette nouvelle gamme Thermozell, en juillet pour la partie prêt à l’emploi et à la rentrée pour la partie dédiée aux centrales de BPE. C’est une gamme qui couvre les besoins de remplissage, de ravoirage ou encore de chape allégée. Elle se distingue par sa légèreté qui est obtenue grâce à l’intégration de billes de polystyrène recyclé dans du mortier.

Les produits proposés sont les mortiers légers Thermozel Eco 250, lesThermozell Eco Speed 350 et 550, la chape allégée Thermozell Eco Speed 750 et le Thermozell Pro qui s’intègre en centrale à béton. Bien entendu, ce sont des produits destinés notamment à la rénovation des sols à la portance limitée, comme les planchers anciens.

Qu’est-ce qui se cache derrière les dénominations Eco et Speed ?

Ce n’est pas un gros suspens, la désignation Eco fait référence à l’aspect économique du produit. Speed correspond aux produits pouvant recevoir des revêtements dès 48 heures après séchage. Cette gamme vient originellement d’Autriche où se situe la maison-mère du groupe. Nous avons choisi de conserver la dénomination, en proposant des produits adaptés au marché français.

C’est un produit destiné à la rénovation, un marché qui n’était pas votre cœur de cible jusque-là. Etait-il important de s’y implanter ?

Le marché de la rénovation est déjà un gros marché. Et qui va encore se développer avec les volontés gouvernementales. Et effectivement, nous sommes là sur des produits qui sont complémentaires de nos gammes habituelles. Nous n’étions pas encore présents en rénovation avec nos panneaux d’isolation des sols. Il nous paraissait intéressant de s’ouvrir de nouvelles perspectives.

C’est aussi un nouveau public de clients pour nous, avec des petits artisans que nous touchions peu. Le marché du diffus, c’est nouveau pour nous. Nous avions l’habitude du gros œuvre. L’ambition est de s’appuyer sur nos réseaux de négoce et sans doute de placer quelques références en GSB.

C’est une demande de vos clients ou une volonté d’élargir votre périmètre ?

C’était notre volonté que de nous diversifier, en s’ouvrant le marché de la rénovation. Nous avons donc sélectionné cette gamme déjà existante dans le groupe, qui répond aux besoins de la rénovation et qui nous paraît porteuse. Le fait d’y apporter une solution avec des billes recyclées était aussi un plus.

Ces billes sont issues de votre propre recyclage de produits Hirsch ?

Non, elles sont issues de déchets de production d’un partenaire industriel français. Nous avons cherché un partenaire capable de nous fournir une matière de façon régulière. Notre propre gisement est déjà recyclé dans nos usines. Nous n’avions pas une source suffisante pour alimenter cette nouvelle gamme. Ainsi, nous avons voulu sécuriser notre approvisionnement avec ce partenariat.

Est-ce que le mortier est, lui, bas carbone ?

Pas encore. Pour l’instant, nous sommes sur un mortier “classique”. Les billes recyclées sont un premier pas. Mais le développement futur passera, bien entendu, par l’obtention de Fdes et par l’amélioration de celles-ci. Nous avons une vraie volonté de nous doter de produits à l’empreinte carbone réduite. Il faut aussi le dire, sur le sujet de l’empreinte carbone, les contraintes sont moindres en rénovation.

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Est-ce qu’il n’y a pas un risque que votre gamme de mortiers vienne empiéter sur votre gamme de panneaux Hirsch Isolation ?

Non, ce n’est pas le même type de solutions. Ils ne répondent pas aux mêmes besoins. Nos panneaux traitent l’isolation thermique, alors que les mortiers viennent rattraper des sols, en particulier en rénovation.

Vous avez aussi une solution qui doit être utilisée dans des formulations issues des centrales à béton…

C’est une gamme de remplissage et de chapes allégées. Et un dérivé logique de la gamme prêt à l’emploi. C’était d’autant plus cohérent que les négoces avec lesquels nous avons l’habitude de travailler ont souvent des unités de production de béton. Il y avait même une certaine attente sur ce type de solutions. Nous proposons quatre formulations sui seront sous Avis technique et DTA, avec une densité variant de 340 kg/m³ pour le remplissage à 1 200 kg/m³ pour la chape allégée.

C’est un lancement important pour Hirsch, est-ce qu’il y a de fortes attentes et de forts objectifs sur cette nouvelle gamme ?

C’est un lancement important, puisque c’est une vraie diversification de nos marchés. Mais nous n’avons pas particulièrement de pression du chiffre. Bien sûr, nous voulons réussir ce lancement, mais c’est un marché que l’on connaît moins et qu’il va nous falloir appréhender. Il y aura sans doute des retours du terrain qui nous permettront d’ajuster cette nouvelle activité. Maintenant, nous savons qu’il y a des volumes à aller chercher.

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Cette gamme est-elle aussi isolante ?

Avec Thermozell, nous apportons une correction thermique et une correction acoustique. Selon la densité, la correction est plus importante sur l’un ou l’autre des paramètres.

La gamme est déjà populaire en Autriche, est-ce que vous comptez vous appuyer dessus pour rapidement proposer d’autres solutions ?

En fait, nous commercialisons plus de références que ce que fait le groupe habituellement. Nous proposons des solutions plus polyvalentes et les chapes allégées, qui le sont peu en Autriche et Allemagne. Nous estimons pouvoir déjà couvrir 80 % des besoins du marché. Avec un produit qui se tire à la règle, mais dont la mise en œuvre est simplifiée, puisque le mélange est plus léger.

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